Jean-Carles Grelier : un pas vers la mairie du Mans ?

SWEET FM
Crédit : Jean-Carles Grelier / Twitter

11 décembre 2018 à 11h58 par Emilien Borderie

Ancien maire de La Ferté-Bernard, aujourd'hui député, Jean-Carles Grelier ne cache pas son intérêt pour la succession de Jean-Claude Boulard à la tête de la capitale sarthoise. Loin de lui, néanmoins, l'idée d'annoncer une candidature plus de deux ans avant les prochaines échéances municipales. L'élu "Les Républicains" appelle la droite mancelle à se mettre en ordre de bataille.

Jean-Carles Grelier, député "Les Républicains" de la Sarthe, évoque volontiers l’éventualité d’une candidature à la mairie du Mans : "Je ne me désintéresserai forcément pas de ces élections municipales, j’ai presque un tiers de ma circonscription qui est situé au Mans, je regarderai tout ça de manière très attentive" avoue-t-il. Mais pas question de se lancer maintenant et personnellement : "J’aimerais que l’opposition municipale du Mans arrive à parler d’une seule et même voix, derrière un seul et même projet. Il y a aujourd’hui beaucoup de talents, beaucoup de légitimité chez certains à postuler comme tête de liste. Parlons-en de manière dépassionnée !" propose celui qui dut abandonner en juin dernier son fauteuil  de maire de La Ferté-Bernard, en raison de la loi sur le cumul des mandats.

Une opportunité à saisir

Jean-Carles Grelier en est persuadé, il y a un coup à jouer : "L’opportunité existe incontestablement, on a vu que la dernière fois Christelle Morançais avait été à deux doigts de l’emporter sur le sortant. La fois prochaine, il faut qu’on transforme l’essai !" glisse-t-il. Avant d’en appeler à raviver la flamme locale : "Moi, je suis né au Mans, je suis fier d’être sarthois, fier de la ville du Mans et n’ai aucune honte à le dire. Et je pense qu’on a un travail particulier à faire pour rendre cette fierté-là aux habitants. Pour ça, il faut faire attention à ce qu’on fait, en matière d’urbanisme commercial par exemple. Faire attention à la façon dont on gère le centre-ville ou plutôt les centres-villes puisque Le Mans en a plusieurs… Beaucoup de choses ont été faites, mais de nombreux défis restent à relever !".

Se concentrer sur le mandat de député

C’est en théorie au printemps 2020 que sonnera l’heure de la succession de Jean-Claude Boulard. Au terme de son troisième mandat à la tête de la capitale sarthoise, l’élu socialiste du Mans aura alors 77 ans : "Je pense que le bilan de Jean-Claude Boulard n’est pas forcément négatif. Le tramway a par exemple modifié positivement le cœur et l’image du Mans. En revanche, on a dans cette ville un MMArena dont on se demande à quoi il servira et comment il sera financé dans les années qui viennent…" lâche Jean-Carles Grelier, qui, un quart de siècle plus jeune que l'actuel maire, prend soin de rappeler qu’il veut pour l’instant se concentrer sur le mandat que les Sarthois de la cinquième circonscription lui ont confié : "Un mandat enthousiasmant, exaltant, sur lequel il y a beaucoup de choses à faire !" souligne-t-il.