Le Tour de France... en chanson, par une artiste Normande

"Il part sur la route, sans l’ombre d’un doute... Du Mont-Saint-Michel qu’il dévale..." : "Le Tour de France", une chanson de la Calvadosienne Juliette Jemm, inspirée de la "grande boucle" faisant référence à la Normandie dans certains passages. Un morceau qu’elle a écrit pour son papa -fan du Tour et grand sportif à vélo-, qui voulait quelque chose de moderne, mais qui fleure bon la nostalgie et les villages de l’hexagone. C’est le septième titre qu’elle produit depuis novembre 2022 -dans d’autres chansons, elle parle d’amour impossible, de rêves...-. Le rythme est d’une sortie chaque mois. Encore deux morceaux avant de pouvoir en faire un album, son premier opus. "Il s’appellera Je fais la vie ou Je fais ma vie" hésite encore l’artiste qui a hâte de toucher au but. Peut-être en septembre ou en octobre voire en novembre. "Tout va dépendre de l’avancement des travaux" commente celle qui produit de la pop "assez féminine" et qui aime piocher un peu partout pour nourrir son inspiration. Pour "Le Tour de France", elle s’est plongée dans l’imaginaire et dans la musique un peu nostalgique des années 50-60. Avec succès quand on sait que Juliette Jemm a reçu un accueil enthousiaste du milieu du vélo, à l’image de l’ancien équipier de Greg LeMond, Bruno Cornillet, dix Tour de France à son actif, "qui adore ma chanson".

Un clip avec des images d’archives

3 minutes et 52 secondes, c’est la durée du clip pour "Le Tour de France". Concernant l’illustration, Juliette Jemm a pu récupérer des images de l’INA -Institut national de l'audiovisuel-. "Il y a une belle collection, qui raconte beaucoup de choses. Je trouve que les images des années 50 étaient mieux filmées, mieux cadrées... Non pas que celles du 21e siècle, incomparables avec les dernières technologies, mais bien meilleures que celles des années 80-90. Elles étaient plus claires" estime la musicienne. Si le grand public peut être subjugué devant l’effort réalisé par les coureurs -3 400 kilomètres en trois semaines pour l’édition 2023-, Juliette Jemm se dit fascinée par les personnes qui sont captivées par la "grande boucle". "Pour moi, ce sont toujours les mêmes images, les mêmes enjeux, avec des sportifs sur leur vélo. Mais, je comprends la ferveur, je trouve ça intéressant de se pencher sur cette compétition avec cet aspect de pourquoi les gens sont si attirés par le Tour" explique Juliette Jemm, dont le projet solo a vu le jour en 2016. "Je l’ai commencé au Japon quand j’y habitais. Une inspiration m’est venue tout d’un coup, un jour. Voilà comment est née l’aventure". Un projet un peu en anglais mais essentiellement en français : "J’aime bien la langue française et puis j’en avais marre de ne pas avoir un accent japonais parfait !".