Les singes dorés visibles par le public de Beauval à partir de ce mercredi

Connaitront-ils le même engouement que l’arrivée des pandas géants en 2012 ? Peut-être pas, même si les points communs symboliques sont nombreux. "C’est la première fois que la Chine confie ses trésors nationaux à un état étranger, et c’est à Beauval qu’échoit cet honneur de les recevoir pour la France" s’enthousiasme Rodolphe Delord. Une nouvelle fierté pour le directeur général qui confie ne pas avoir pensé cela possible, alors que les négociations pour ce genre de prêt animal se réalise toujours et directement entre chefs d’Etat ! C’est ainsi que dans le prolongement des enclos des pandas, deux immenses volières cernées de pavillons de style chinois ont été construites pour y accueillir trois individus de type "rhinothèques de Roxellane", nom savant de l’espèce. Ils ont débarqué à Roissy en provenance de Shangaï le 4 avril, dans le cadre d’un programme de conservation et de recherche.

Des bébés d’ici quelques mois ?

Dès leur arrivée à Beauval, les deux femelles et le mâle ont été placés en quarantaine. "Tout s’est très bien passé, ils se sont très vite acclimatés à leur nouvel environnement" assure la vétérinaire qui les a accompagnés tout au long de leur voyage entre l’Asie et le Loir-et-Cher. Et avec son équipe de soigneurs renforcée par un expert chinois, Nicolas Goddard a observé la mise en contact entre les trois primates "qui ne se connaissaient pas". Ce n’est qu’au cours de leur quarantaine que la mise en relation a été faite. "Tout va pour le mieux, ils passent leur temps à s’épouiller !". Ces animaux nés en captivité ne devraient pas être trop impressionnés par l’afflux de visiteurs aux abords de leur nouveau lieu de vie, assure le zoo... qui espère bientôt des bébés ? "D’ici quelques mois" parie Rodolphe Delord !