Blois : un nouveau robot pour une chirurgie moins invasive

En novembre 2016, la Polyclinique de Blois était déjà précurseur en se dotant d’un des premiers robots chirurgicaux de France. Près de cinq ans plus tard, l’établissement acquiert le dernier né de la gamme, "essentiellement destiné aux actes de chirurgies urologiques et viscérales" indique Nicolas Corneau, directeur général, soit une centaine d’opérations par an en moyenne. En expliquant le fonctionnement du robot, le docteur Arnaud Desgrippes l’assure, "il permet d’effectuer une chirurgie moins invasive, avec par la suite une meilleure récupération pour les patients, et donc des durées d’hospitalisation moins longues". Chirurgien viscéral, le docteur Abdak Fehri va dans le même sens que son collègue urologue, en soulignant en prime de meilleures conditions d’exercice en bloc opératoire.

Arnaud Desgrippes

L'appareil est opérationnel au bloc opératoire de la Polyclinique de Blois © Nicolas Terrien.

Un robot attractif pour les jeunes chirurgiens

Evidemment, l’acquisition de ce type de technologie est un investissement : "Autour d’un million d’euros" précise le directeur de l’établissement privé blésois. "Mais quand on veut de bons pilotes, il faut de bonnes voitures !" image Nicolas Corneau, en usant de cette métaphore automobile pour insister sur l’attractivité que ce robot peut exercer afin d'attirer de nouveaux praticiens à Blois. Mais est-ce que ça marche ? "Nous étions deux urologues en 2016, et nous sommes quatre aujourd’hui" appuie le docteur Desgrippes en affirmant que le premier robot a beaucoup joué. "En fait, je ne sais pas si je travaille mieux, mais je travaille plus rapidement" affirme enfin le docteur Fehri, même s’il explique aussi réaliser certains actes viscéraux ou digestifs toujours à la main.

Nicolas Corneau