Blois : une rentrée des classes (presque) normale

Les règles sanitaires sont connues et respectées en ce jour de rentrée : les enfants de moins de 11 ans ne sont pas tenus de porter un masque, ce qui présente au moins l’avantage de voir les sourires se dessiner sur les visages. Il faut dire que ces derniers mois n’ont pas forcément été évidents. Ainsi, enfants, parents et enseignants espèrent que cette rentrée se déroulera dans les meilleures conditions pédagogiques... et sanitaires : "Nous avons repris les protocoles édités au mois de juin" explique Sandrine Lair, la directrice académique des services de l’Education nationale en Loir-et-Cher, avec quelques assouplissements, notamment sur le port du masque pour les plus petits.

Sandrine Lair

Flux encadrés à la cantine

Les règles sanitaires doivent aussi s’appliquer à la pause méridienne. Le but est de limiter le brassage des élèves dans les locaux de restauration scolaire. "Autant que possible, il s’agit de faire passer les enfants par classe, et de les faire asseoir aux mêmes places" précise Sandrine Lair. Une règle plus ou moins aisée à mettre en œuvre, en fonction de la configuration des locaux. Sinon, il est possible d’élargir les heures de passage à la cantine : "Cela doit se décider au cas par cas, en lien avec les collectivités, selon le nombre d’enfants qui mangent et les locaux".

Dans la cour de récré aussi...

153 élèves ont fait leur rentrée dans les sept classes que compte l'école Baptiste Marcet de Blois ©Nicolas Terrien

"On s’est posé beaucoup de questions lors de la pré-rentrée, mais aujourd’hui, ça va". Eugénie Lombardelli est sollicitée de toutes parts. La directrice de l’école maternelle Baptiste-Marcet de Blois résume l’ambiance qui règne lors d’une matinée de rentrée -presque- normale. "Le protocole a été allégé, même si l’on doit faire attention". Ces derniers jours, les équipes se sont rassemblées afin d’organiser les récréations et les enseignements dans les classes. La cours de récré a été scindée en deux parties pour limiter le brassage. "Malgré tout cela, nous allons essayer de faire l’école comme avant !"

Eugénie Lombardelli

Rétropédalage sur les ATSEM à Blois

Il y a quelques années, la ville de Blois avait fait le choix de supprimer tous ses postes d’agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM), ces personnels qui assistent les équipes enseignantes. Une manière pour la municipalité à l’époque de répondre aux baisses de dotation de l’Etat, sauf que des manifs se sont organisées jusque sous les fenêtres de la mairie en signe de protestation. "Nous allons remettre une ATSEM par classe en poste" annonce le maire Marc Gricourt. Les recrutements vont se poursuivre jusqu’en janvier pour arriver jusqu’à 72 ATSEM dans les écoles blésoises.