Entre Le Mans et Alençon, les trains retrouvent leur vitesse normale

SWEET FM
Crédit : TER Pays-de-la-Loire

7 décembre 2020 à 21h49 par La rédaction

Les trains affectés à la ligne ferroviaire Le Mans - Alençon vont pouvoir, à compter de ce 13 décembre, retrouver leur "vitesse nominale" de 140 km/h.

C’est une ligne sur laquelle roulent essentiellement des trains du quotidien : en moyenne, vingt-huit par jour, à raison d’une vingtaine de "TER" Pays-de-la-Loire ou Normandie, de quelques "Intercités" et d’un convoi de marchandises. Et depuis quelques années, compte tenu de l’état de l’infrastructure en plusieurs endroits, leur allure était rapportée à 70 km/h : "une inspection avait mis en évidence une dégradation importante de l’état de la voie du fait de la corrosion des entretoises métalliques des traverses béton bi-bloc" explique la SNCF, ce lundi 7 décembre, dans un communiqué annonçant l’achèvement d’une importante phase de rénovation entre Le Mans et Alençon.

Plus de 6 tonnes et demi de ballast

Sur cette voie ferrée qui se mourrait lentement depuis des décennies, au point que sa suppression avait été sérieusement envisagée, près de cinq millions d’euros ont été injectés, in extremis : "6 673 tonnes de ballast provenant de carrières locales et 6 664 traverses béton ont été remplacées, sur quatre kilomètres et demi en plusieurs secteurs, La Chapelle-Saint-Aubin, Neuville-sur-Sarthe, La Guierche, Maresché, Fyé et Chérisay" détaille la compagnie ferroviaire, précisant que des interventions ont aussi été nécessaires sur une dizaine de passages à niveau... et, petit imprévu, reconnaissant que les travaux ont entraîné l’affaissement d’un quai qu’il a fallu reconstruire.

Près de 5 millions d'euros de travaux

Le chantier, présenté par la SNCF comme n’étant qu’une "première phase" de la remise aux normes de cet axe ferroviaire traversant les trois régions Normandie, Pays-de-la-Loire et Centre-Val-de-Loire, va donc entre Le Mans et Alençon au moins, permettre "de lever les ralentissements sur les zones les plus dégradées, afin de revenir à la vitesse nominale de 140 km/h à partir du nouveau service dès le 13 décembre" affirme-t-on. L’opération, d’un coût exact de 4,682 millions d’euros, a été cofinancée par l’Etat avant tout, à hauteur de 76%, puis les conseils régionaux normand et ligérien -environ 16%- ainsi que la filiale SNCF Réseau.