Nicolas Forissier : "un plan de rebond pour la région"

Nicolas Forissier a un rêve, "celui de tourner la page d’un quart de siècle de gestion PS et Verts". D’un pas décidé aux côtés de ses colistiers loir-et-chériens ce samedi 22 mai au matin, le candidat est venu "pour rappeler [son] attachement au petit commerce", comme le fit deux jours avant lui au même endroit Jean Castex. "Que le Premier ministre vienne prendre le pouls du commerce à Blois après la crise, c’est normal, mais que son ministre Marc Fesneau, également candidat, s’affiche avec lui est une confusion des genres insensée". Ambiance... Finalement, le Républicain Berrichon préfère faire les louanges de ses colistiers qui l’accompagnent dans ses pérégrinations blésoises, dont Alexandre Avril, Magali Marty-Royer et Malik Benakcha. "Nous, nous répondons par la clarté politique".

Un plan d’aide dès juillet

Nicolas Forissier à une méthode, "il faut repartir du terrain et arrêter d’avoir une région qui saupoudre d’en haut". Il a aussi un plan qu’il qualifie "de rebond", et qu’il s’engage à mettre en œuvre dès cet été s’il est élu. Il se décline en trois axes majeurs, dont le premier est une aide au paiement des loyers des PME ou de commerces ayant souffert de la crise. "Nous leur proposerons des audits financés par la région, et nous mettrons des moyens sur la table pour les aider". La deuxième mesure consiste à favoriser l’intégration des jeunes en stage en gratifiant les durées de deux à six mois. Enfin, troisième proposition, la relance du monde associatif à la peine en prenant en charge une partie des adhésions.

Nicolas Forissier

Nicolas Forissier parcoure le centre-ville de Blois avec ses colistiers © Nicolas Terrien

Des mesures pour la sécurité

Nicolas Forissier a une priorité, "la sécurité est la première préoccupation des citoyens, en Centre-Val-de-Loire comme ailleurs". Et lorsqu’on lui objecte qu’il ne s’agit pas d’une compétence régionale, il en appelle aux exemples dans les régions dirigées à ce jour par la droite. "Pourquoi la région ne s’emparerait-elle pas du sujet ?", même s’il assure ne pas chasser sur les terres du Rassemblement National. "Moi, je ne fais pas de démagogie sur ce sujet". Alors concrètement, que peut faire la région dans le cadre de cette compétence régalienne de l’Etat ? "Cela veut dire sécuriser les lycées, sécuriser les transports et aider à financer les équipements des forces de l’ordre".

Nicolas Forissier