Rentrée scolaire : la région Normandie demande l'aide de l'Etat pour financer des capteurs de CO2

A l’approche de la rentrée -ce mercredi 1er septembre pour les enseignants, le lendemain pour les élèves-, les établissements scolaires se tiennent prêts à rouvrir leurs portes, dans un contexte encore et toujours marqué par l’épidémie de Covid-19. Les équipes sont donc largement mobilisées pour appliquer le protocole sanitaire, tel que défini au plus haut de l'Etat par les services de l’Education nationale. Et notamment dans les lycées, dont la gestion incombe aux Conseils régionaix : "Les choses se présentent sereinement. On met tout en place, tout est prêt pour que la rentrée scolaire se fasse dans les meilleures conditions. On met les moyens qu’il faut, sans hésiter" explique Bertrand Deniaud, vice-président de la collectivité normande, en charge des lycées et de l'éducation.

Discussions en cours avec l’Etat

Nettoyage et désinfection des salles de classe, des internats et des autocars. Peu de changement par rapport aux règles édictées ces derniers mois. Des discussions sont pourtant toujours en cours entre la région et l’Etat, au sujet de l’installation de capteurs de CO2 et de purificateurs d'air dans les salles de cours pour limiter les contaminations : "L’Etat nous en demande toujours encore et encore […] Idéalement, on nous dit qu’il en faudrait un par classe. Un par classe, c’est 300 euros le capteur, donc vous imaginez le nombre de classes dans chaque lycée, et il y a 145 lycées. C’est énorme. Si l’Etat nous impose des choses, il va falloir qu’il participe comme il faut" réagit Bertrand Deniaud. Or, le ministère ne semble pas enclin à mettre la main au portefeuille, préférant rappeler aux collectivités leurs responsabilités en matière d’entretien et de fonctionnement des établissements scolaires.

Bertrand Deniaud, vice-président de la région Normandie, en charge des lycées et de l'éducation