Seuil d'alerte aux particules fines dans l'ouest

SWEET FM

22 janvier 2017 à 23h30 par Emilien Borderie

D'un point de vue atmosphérique, l'année 2017 commence mal : après plusieurs jours consécutifs de dépassement du seuil "d'information", de nombreux départements de l'ouest atteignent désormais le seuil "d'alerte" pour la concentration en particules fines dans l'air.

Invisibles et inodores, elles peuvent pourtant faire des ravages : les particules fines, de plus en plus présentes dans notre atmosphère sous les effets conjugués du chauffage au bois, de l’usage de la voiture, des activités industrielles ou agricoles et de l'absence vent, sont susceptibles d’occasionner des gênes respiratoires chez les personnes sensibles. A plus long terme, ces minuscules fibres capables de se nicher profondément dans nos bronches, risquent aussi d’être à l’origine de cancers.

Eviter de s'exposer en plein air

Depuis plusieurs jours, les régions de l’ouest faisaient l’objet, déjà, d’un appel à la vigilance parce qu’on atteignait le seuil dit "d’information et de recommandation". A compter de ce lundi 23 janvier, ça se corse : dans la Sarthe, l’Orne, la Mayenne, l’Eure, le Maine-et-Loire ou encore l’Eure-et-Loir, on franchit désormais le seuil "d’alerte" aux particules fines. Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes âgées ou souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires, personnes asthmatiques, doivent le moins possible sortir en plein air et limiter au maximum les activités physiques intenses.

Préférer la marche ou le vélo plutôt que la voiture

Sur les routes, un abaissement de 20 km/h de la vitesse maximale autorisée est censé s’appliquer, sous peine de verbalisation pour les contrevenants. Les préfectures invitent chacun, lorsqu’il en existe la possibilité, à préférer les transports en commun à la voiture, à utiliser le vélo ou à marcher. Les brûlages de déchets verts à l’extérieur sont interdits, les feux de cheminée sont fortement déconseillés, de même que l’utilisation de poêles anciens. Les agriculteurs, eux, sont invités à reporter les activités prévues dans leurs silos.