Stéphane Le Foll plaide pour des trains à l'hydrogène entre Caen, Alençon, Le Mans et Tours

Le maire du Mans veut convaincre les présidences des régions Pays-de-la-Loire, Normandie et Centre-Val-de-Loire de miser sur l’hydrogène pour faire rouler les TER : "Ce serait très utile sur toutes les voies secondaires où on ne va pas pouvoir investir pour l’électrification" estime Stéphane Le Foll, qui voit en la ligne Caen-Alençon-Le Mans-Tours un terrain d’expérimentation idéal "où pourraient circuler des locomotives propres, avec un carburant propre s’il est produit de manière verte".

Comme l'ont déjà fait d'autres régions

Dans un courrier qu’il leur adresse ce lundi 8 mars, Stéphane Le Foll invite Christelle Morançais, Hervé Morin et François Bonneau, respectivement à la tête des trois régions desservies par la ligne ciblée, à passer commande de matériels à l’hydrogène auprès de la SNCF, "comme l’ont déjà fait Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie" souligne-t-il, et en rappelant que nos voisins allemands eux, s’y sont déjà mis, en faisant rouler des locomotives produites par le groupe Alstom.

Eviter un double investissement

"L’acquisition communes de locomotives hydrogène par nos trois régions, autorités organisatrices de transport ferroviaires, marquerait une étape significative forte dans la structuration de la filière hydrogène du grand ouest" affirme Stéphane Le Foll, qui ajoute l’argument de la moindre dépense : "Les travaux d’électrification coûteraient autour de 50 millions d’euros, avant de faire l’acquisition de trains électriques donc, qu’il faudrait racheter... Double investissement qu’éviterait l’hydrogène".