Vers une rentrée scolaire sereine à Blois ?

A priori, pas de point chaud pour cette rentrée scolaire dans les 33 écoles que compte Blois ! Par point chaud, on entend des mobilisations pour dénoncer des projets de fermetures de classes. A première vue, rien de tel ne se profile -ou ne se confirme- dans la ville, bien au contraire, puisque cinq ouvertures en élémentaire sont décidées pour septembre par la Direction académique : "Côté effectifs, nous notons une très légère baisse avec 4 727 élèves contre 4 735 l’an dernier" relève Benjamin Vételé, maire-adjoint à l’Education. Autant dire une stabilité, d’autant que des "comptages" seront réalisés dans les classes dès lundi prochain pour affiner ces chiffres.

Quelques nouveautés...

Il y a chaque année des nouveautés, à commencer par celles émanant du ministère, avec la poursuite du dédoublement des classes avec les CP-CE1, en attendant les grandes sections l’an prochain : "Au départ, j’étais sceptique sur cette mesure, mais force est de constater que ça marche" confesse Benjamin Vételé. A rebours de la volonté municipale, les écoles blésoises étaient revenues à la semaine de quatre jours à la rentrée dernière. Là aussi, une mesure appréciée. De son côté, la municipalité poursuit -et achève même- le déploiement de son plan numérique dans toutes les écoles de la ville.

... et quelques travaux

La ville de Blois a mobilisé 500 000 euros de crédits pour effectuer divers travaux dans les établissements scolaires cet été. Parmi les plus importants, il y a eu la réhabilitation complète de la cour de l’école des Sarrazines, la réfection de deux pignons à l’école Bel-Air dans un souci d’efficacité énergétique et la remise en état des façades en ardoises du groupe scolaire Charcot. A cela s’ajoutent les petits travaux de peinture, de remplacement de stores, de sols, de ventilations...

Oui, la rentrée s’annonce sereine

Une situation sereine que Benjamin Vételé met sur le compte du climat de confiance instauré dans les établissements de la ville. Cette "école de la confiance" chère à Jean-Michel Blanquer... Même chez les syndicats, on reconnaît un calme relatif, "bien qu'il y ait des inquiétudes du côté de l’école Clérancerie qui pourrait perdre une classe en maternelle" tempère Stéphane Ricordeau, le secrétaire départemental de la FSU. Le CTSD se réunira mardi 3 septembre pour arbitrer les dernières décisions, et statuer sur les six enseignants manquants à travers le Loir-et-Cher cette fois...