A Rouen, un rassemblement pour l'Ukraine, trois ans après le début de la guerre
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Modifié : 25 février 2025 à 1h53 par Julien Dubois / crédit photo : Sweet FM
Moment de recueillement et de solidarité, ce lundi 24 février, devant l'hôtel de ville de Rouen, trois ans jour pour jour après le début de l'invasion russe en Ukraine. Pour rappeler la brutalité de cette guerre et la souffrance endurée par la population, et mettre en garde contre le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies ce lundi 24 février à la mi-journée devant l'hôtel de ville de Rouen. Pour un rassemblement de soutien à l'Ukraine, trois ans jour pour jour après le début de l'invasion généralisée de la Russie sur son sol. Une commémoration nécessaire, estime Emilie Loisel, présidente de l'association "Les convois d'Irina", qui ne cesse d'acheminer de l'aide humanitaire vers l'Ukraine : "C'est une journée qui est difficile à vivre, mais c'est bien de se rassembler. Et puis aussi pour tous nos amis Ukrainiens, sentir qu'on est loin mais qu'on est là, qu'on est avec eux et qu'on est proche d'eux".
"On ne va pas laisser notre territoire"
Anastasia est Ukrainienne et est arrivée en France avant le début du conflit. Une partie de sa famille, elle, se trouve toujours au pays. Dont un oncle présent sur le front. Et malgré cette guerre qui s'éternise, la résistance semble toujours aussi déterminée : "Les gens sont toujours combattants. Je sais que par rapport à ce que mon oncle me dit, on ne va pas laisser notre territoire comme ça. C'est notre terre, c'est notre histoire, c'est notre culture. Et on n'a pas envie que la Russie nous mette à genoux ou qu'ils détruisent notre culture, nos origines. On ne veut pas de ça. Donc les gens, ils sont toujours là à présent pour combattre, pour aller jusqu'au bout et ils ne vont pas lâcher".
"Dangereux de rentrer" là-bas
Mais la communauté ukrainienne en France reste attentive à l'évolution de la situation sur le plan diplomatique. Le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine ne laisse rien augurer de bon, et porte un coup à l'espoir de pouvoir regagner le pays, craint Natalia : "J'ai fait beaucoup de choses contre la Russie. Et je pense que si je retourne en Ukraine et que la Russie fait quelque chose, c'est dangereux pour ma famille, et mes garçons". Près de 2 000 ressortissants ukrainiens sont arrivés en Seine-Maritime ces trois dernières années, principalement au moment de l'invasion.
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