Leclerc de Cherré : l’agresseur hospitalisé sous contrainte en psychiatrie

9 février 2022 à 23h27 par Jonathan Lateur / crédit photo : Sweet FM

L’homme de 42 ans soupçonné d’avoir agressé trois personnes à l’arme blanche ce lundi 7 février dans l’hypermarché Leclerc de Cherré a été placé en milieu psychiatrique.

48 heures après l’agression à l’arme blanche de plusieurs clientes survenue dans l’hypermarché Leclerc de Cherré, le suspect a été hospitalisé sous contrainte en psychiatrie. L’homme de 42 ans est soupçonné de s’en être pris physiquement à trois personnes ce lundi 7 février en début d’après-midi, avant de retourner l’arme, un cutter, contre lui, en s’infligeant des coupures profondes au niveau de la gorge. Quelques minutes plus tard, le parquet du Mans ouvrait une enquête du chef de tentative de meurtre en confiant les investigations à la brigade de recherches de gendarmerie de Mamers.


Une plaie d’environ 3 centimètres à la gorge


L’une des victimes présentait une plaie d’environ 3 centimètres au niveau de la gorge, sans toutefois que son pronostic vital ne soit engagé. Cette femme, également touchée à la main, a été prise en charge en état de choc par les secours à l’intérieur même de l’hypermarché. Ce sont des témoins de la scène qui sont intervenus pour lui venir en aide. D’autres témoignages recueillis sur place ont aussi permis d’identifier deux victimes supplémentaires : une fille âgée de 9 ans et sa grand-mère, qui ont également subi des violences à coups de poing.


Des agressions liées au hasard  


Le mise en cause, qui présentait des plaies importantes à la gorge, a quant à lui dû être opéré en urgence puisque son pronostic vital était engagé lors de son interpellation. Hors de danger, le quadragénaire a finalement été examiné dès le lendemain des faits par deux psychiatres. A ces derniers, il a expliqué que les agressions résultaient du hasard. Les professionnels ont considéré que son état n’était pas compatible avec une garde à vue et nécessitait un placement sous contrainte en milieu psychiatrique. D’autres experts devront déterminer si l’agresseur peut être jugé ou non responsable de ses actes.