Pays-de-la-Loire : Olivier Biencourt accuse la majorité de vouloir "éliminer la SNCF"

TER en gare de La Ferté-Bernard

29 mars 2021 à 12h41 par La rédaction

L'opposition de gauche au sein du Conseil régional critique vertement les choix de la majorité quant à l'avenir des transports ferroviaires en Pays-de-la-Loire : trains du quotidien, tarification, développement des points de vente et privatisation sont pointés du doigt.

"La droite ne prévoit aucun train supplémentaire en heure de pointe pendant les dix prochaines années et mène une politique qui tourne le dos à celles et ceux qui ont le plus besoin du train au quotidien, notamment les salariés et les jeunes en formation" tacle d’entrée de jeu Olivier Biencourt, représentant du groupe socialiste, écologiste, radical et républicain. Dans un communiqué adressé aux rédactions ce lundi 29 mars, l’opposition de gauche au sein du Conseil régional des Pays-de-la-Loire relève aussi que la majorité "refuse de mettre en œuvre une tarification spécifiquement dédiée aux salariés comme pourrait l’être par exemple le trajet à 1 euro" à la lecture du document de présentation de la "stratégie régionale des mobilités" d’ici 2030.


Un partenariat plutôt qu'une privatisation


Les Républicains, sous la présidence de Christelle Morançais, sont accusés d’électoralisme : "La majorité n’est absolument pas crédible puisqu’elle annonce vouloir développer un réseau de 50 points de vente et d’information de proximité après avoir validé la fermeture de nombreux guichets dans les gares SNCF de la région" affirme par ailleurs Olivier Biencourt. Avant d’en arriver à un grief plus idéologique : "La majorité régionale sort du bois puisqu’elle annonce son intention d’ouvrir à la concurrence toutes les lignes du réseau à l’horizon 2032 avec l’objectif clair d’éliminer la SNCF" écrit-il. Le conseiller régional sarthois réaffirme la volonté de son groupe "de proposer, au contraire, un partenariat renouvelé avec la SNCF comme nous y autorise actuellement la législation". Car, dit-t-il, "Nous réitérons notre opposition à l’ouverture du réseau TER à la concurrence".