Sarthe : la gapette veut se refaire une place sur nos têtes

Crédit : Jonathan Lateur

24 avril 2019 à 19h14 par Jonathan Lateur

Quatre étudiants sarthois veulent remettre au goût du jour la gapette. Clarisse, Emeric, Valentine et Clément sont convaincus qu'avec un peu de relooking, les casquettes que portaient leurs grands-pères peuvent devenir des accessoires tendance.

Une idée sortie du chapeau de quatre étudiants manceaux. Clarisse, Emeric, Valentine et Clément veulent remettre à la mode la gapette, cet accessoire que portaient, jadis, leurs grands-pères : "Au départ, c’était les soldats parisiens qui l’ont porté pendant la première guerre mondiale. Dans l’esprit des gens, c’est un objet qui fait un peu vieillot mais nous on a envie de le moderniser" explique Clarisse.


Un intérieur personnalisable  


Pour donner envie aux plus jeunes de se coiffer d’une gapette, les quatre amis ont imaginé un produit en phase avec leur époque : "Elles sont colorées déjà premièrement. Elles auront aussi des tissus de différentes matières. Et le petit avantage, c’est que l’intérieur des gapettes sera personnalisable. Par exemple, en ce moment sur la mienne, j’ai des petites coccinelles" détaille Valentine.


Fabrication made in Sarthe


Le projet porté par ces étudiants, s’il voit le jour, aura également une dimension écoresponsable et solidaire : "C'est indispensable d'avoir ces principes. Les gapettes seront fabriquées en Sarthe, dans un chantier d’insertion. On compte aussi travailler à partir de chutes de tissus de maisons de couture ou de ressourcerie pour leur redonner une seconde vie. C’est ce qu’on appelle l’upcycling" précise Clément.


Encore plusieurs étapes


S’ils ont déjà reçu plusieurs marques d’intérêt, les Sarthois ne veulent pas brûler les étapes : "On se concentre d’abord sur la finale du concours national du programme d’accompagnement « les Entrep’ » qui aura lieu le 24 mai à Paris" tempère Emeric. Ensuite seulement, ils créeront leur entreprise avec pour objectif de lancer la première collection de gapette française sans doute en fin d’année.