Capitale européenne de la culture 2028 : Rouen dévoile trois projets issus de sa candidature

C’est l’un des dossiers qui animent la vallée de la Seine en ce moment : la candidature de Rouen au titre de capitale européenne de la culture. Encore quelques semaines jusqu’à l’annonce du résultat final, le 13 décembre prochain : "On est dans la dernière ligne droite. Notre projet comporte vingt chapitres, qui se dérouleront tout au long de l’année. Il y a des choses qui auront lieu sur un mois, d’autres plus ponctuellement à un endroit. C’est toute cette articulation qui compose notre dossier de présentation, le big book, et on espère que ça séduira le jury" souligne Marie Dupuis-Courtes, la présidente de Rouen Seine Normande 2028.

Seine Monumentale

Et parmi les projets qui pourraient voir le jour en cas de victoire, trois ont été présentés le vendredi 6 octobre à Sotteville-lès-Rouen, au Frac Normandie. Dont "Seine Monumentale" qui réinvestira d’anciens sites industriels au travers d’œuvres artistiques. "On a repéré une quinzaine de lieux le long des méandres qui nous font envie, qui nous font rêver. Ça va de la Friche fonderie à Vernon, aux friches Levavasseur au bord de l’Andelle, Badin à Barentin, Desgenétais à Bolbec, mais aussi à Honfleur avec le chantier naval et l’ancien terminal ferry du Havre" énumère Rebecca Armstrong, déléguée générale de la candidature.

Un festival de la pluie et une... île flottante

Autres évènements avancés par la candidature : un festival de la pluie, en référence à la météo caractéristique de la Normandie et aux enjeux liés au réchauffement climatique. "Grandes plaines de jeux ouvertes exclusivement les jours de pluie […] installations numériques ou monumentales autour de l’eau, soleil couchant visible même sous la pluie" fait-on savoir. Le bassin Saint-Gervais de Rouen pourrait en parallèle accueillir une île culturelle, qui flotterait sur la Seine. "L’idée sera de réunir et recréer un site qui agrège des OFNI, des objets flottants non-identifiés. On en a repéré en Lituanie, en Allemagne, en Lettonie. On invitera des créateurs et des structures artistiques et culturelles du territoire pour qu’elles fabriquent leurs OFNIS. Des tiers-lieux ont également fait part de leur intérêt" indique Rebecca Armstrong.