Football : regards croisés avant le grand "classico" du Loir-et-Cher

Quand les deux clubs de football phares d’un territoire se rencontrent, il y a forcément un match dans le match ! Et en Loir-et-Cher, une rencontre Romo-Blois, c’est un peu notre PSG-OM local ! "On peut dire ça" estime Jean-François Doyon, vice-président du SOR. "C’est à qui sera le meilleur représentant du Loir-et-Cher. Moi, je le sens comme ça". Et le président du Blois Foot 41 ne le sent pas autrement, en employant régulièrement cette formule : "Il y a une question de suprématie départementale" car pour François Jacob, "il existe une rivalité sportive" entre le club de la préfecture et celui de la sous-préfecture. Ce qui est certain, c’est que les deux équipes ne comptent pas se faire de cadeau sur le terrain, surtout dans un championnat où il y aura cinq -voire six- descentes à l’issue de la saison ! Et sur quatorze équipes en lice, chacun joue son destin à chaque rencontre.

Comme une fête du football local

Sur le papier, Romorantin est quatrième du championnat avec un match en retard, Blois est neuvième. "C’est sûr que nous affrontons l’équipe en forme du moment, celle à qui tout réussit" juge François Jacob. C’est vrai que la qualification du SOR pour les 32es de finale de la Coupe de France redonne un sursaut de motivation aux Solognots. "La victoire amène la confiance, c’est comme ça, mais il y a toujours la vérité du terrain" tempère l’entraîneur de Romo, Mickaël Vilatte. Son alter-ego blésois, lui, a déjà prévenu ses joueurs. "Ils se connaissent tous, donc attention de ne pas tomber dans le piège de vouloir montrer aux copains que l’on est les plus forts, et finalement passer à côté du match !" prévient Cédric Hengbart. En tous cas, les passionnés de football local ne vont pas gâcher leur plaisir ce samedi 16 décembre à 18h au stade Jules-Ladoumègue. En attendant un match retour déjà crucial à Blois le 27 avril 2024, pour -au moins- le maintien en N2.