Frédéric Duché, maire des Andelys, affirme qu'il n'y a "rien de pire qu'une telle annonce pour les salariés à quelques semaines de Noël" et, dans un communiqué, il estime que "l'actionnaire actuel porte une part de responsabilité pour ne pas avoir diversifié ses marchés en investissant de manière manifestement insuffisante dans la recherche et le développement".

Selon Alexandre Rassaërt, président du Conseil départemental de l'Eure, cette décision est "très difficile à accepter", Holophane était, dit-il, "une signature, un fleuron industriel de l'Eure". Ce sont donc "des emplois, des compétences mais aussi un peu de notre histoire, de notre patrimoine commun qui sont perdus". L'élu estime que "jusqu'au bout, tous les acteurs mobilisés au chevet d'Holophane depuis un an auront espéré un repreneur miracle mais il n'est jamais venu".

Pour Thimotée Houssin, député RN de l'Eure, c'est "encore une industrie, un savoir faire et des emplois productifs français qui disparaissent, c'est une perte immense pour 208 familles mais aussi pour la vie économique et sociale locale". Selon lui, "l'explosion du prix de l'electricité sera venue achever une entreprise centenaire déjà en grande difficulté". Le parlementaire, élu dans la cinquième circonscription, juge que "de nouveaux projets, et sans doute une nouvelle politique, seront indispensables pour ne pas voir pérécliter le pays et le territoire".

Martine Seguela, conseillère régionale de Normandie, élue municipale aux Andelys, évoque une "grande tristesse pour nous tous, avec 208 salariés au chômage, 208 familles auxquelles nous pensons vraiment très fort, un savoir faire qui se perd et un site industriel à reprendre". C'est, écrit-elle, "tout un pan de notre ville que nous perdons".

François Ouzilleau, président-délégué de Normandie Seine Agglomération, exprime son soutien "aux 208 salariés de notre territoire affectés par la fermeture de cette entreprise emblématique des Andelys, qui a été le joyau industriel de la commune pendant plus d'un siècle, faisant rayonner un savoir-faire français" et promet que les collectivités "continueront à s’engager avec détermination et énergie à soutenir les familles tout en explorant les possibilités de revitalisation du site industriel".