L’homme masqué des JO est (en partie) Blésois !
Publié : 17 septembre 2024 à 10h42 par Nicolas Terrien
50 jours après la cérémonie d’ouverture des JO, il tombe enfin le masque : le Blésois Maxence de Schrooder a fait partie des performeurs spécialistes du "parkour" qui ont incarné le fameux personnage mystère sautant de toit en toit avec la flamme en main. Tout juste libéré de sa pesante clause de confidentialité, il raconte au micro de Sweet FM.
Le 26 juillet dernier, il a été l’une des -nombreuses !- sensations de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Et ce n’est que ce samedi 14 septembre que Maxence de Schrooder a enfin pu lever le voile, via son compte Instagram : "J’ai incarné le personnage mystère des Jeux olympiques Paris 2024" y écrit le cogérant de la salle de sport "Peka Bloc" à Blois, en citant ses huit "doublures" et en remerciant le chef d’orchestre de cette cérémonie, Thomas Jolly. "Merci à toutes et tous pour cette aventure de folie !". Un terme qui n’est pas exagéré, à entendre Maxence en parler. Il aura donc fallu attendre la fin de la parade finale des athlètes qui a officiellement achevé l’épisode Paris 2024 pour que Maxence voie sa clause de confidentialité levée. "Le secret a été très lourd à garder, mais il le fallait ! Il y a bien eu quelques rumeurs, voire quelques fuites, mais personne n’était vraiment au courant de qui incarnait ce personnage".
En ouverture d’Aya Nakamura
Mais à quel moment de la cérémonie a-t-on vu Maxence apparaître masqué devant des millions de téléspectateurs ? "C’est moi qui suis passé entre les musiciens de la garde républicaine, pour aller allumer les feux d’artifice devant le bâtiment de l’Institut, juste en ouverture de la prestation de la chanteuse Aya Nakamura" dévoile-t-il. Une scène que l’on a encore tous à l’esprit, et Maxence d’autant plus. "Le fait de vivre cela est magnifique, même si on ne se rend pas vraiment compte sur le moment. C’est vraiment après, dans mon lit, que j’ai commencé à réaliser". Et le plus dur aura sûrement été de garder tout cela secret jusqu’à vendredi, après la parade des athlètes sur les Champs-Elysées. "Enfin !"... car l’artiste-cascadeur blésois était sous le coup d’une sévère clause de confidentialité qui lui interdisait toute forme de communication. "Même des personnes très proches de moi n’étaient pas au courant".
Le parkour du combattant
Depuis samedi, les messages pullulent sur sa messagerie et ses réseaux sociaux. "Certains me disent qu’ils s’en doutaient, d’autres sont surpris". Pour Maxence, c’est le terme d’une expérience inoubliable, d’une belle parenthèse dans son quotidien d’entrepreneur à Blois. "Nous avons fêté le premier anniversaire de Peka Bloc le 6 septembre au 7 du boulevard de l’Industrie à Blois" souligne le chef d’entreprise de 31 ans qui n’aura pas vécu une première année tranquille. "C’est vrai que l’on a connu pas mal d’aléas" confesse-t-il sans trop s’y attarder. Car bien loin du Parkour sur les toits de Paris, Maxence connaît aussi le parcours du combattant en tant que dirigeant de société. "Créer cette société, c’était mon rêve" explique celui qui ne pratique plus vraiment en tant qu’artiste. En attendant, il compte bien capitaliser sur sa formidable opportunité sur les JO afin de promouvoir la parkour, cette discipline 100% française créée il y a bientôt trente ans.