Vendredi 24 octobre, le maire du Mans, accompagné d’une partie de ses adjoints, déambulait rue Chanzy pour se féliciter de la fin des travaux sur cet axe reliant la partie sud au centre-ville. Une artère entièrement refaite, du macadam aux trottoirs, avec également une place plus large donnée au vélo. Soixante-dix arbres doivent y être prochainement plantés afin de casser l’image trop minérale du secteur. Les automobilistes devront toutefois patienter jusqu’aux prochaines vacances de février pour découvrir le résultat, puisque les travaux menés place Washington ne sont pas encore achevés : "La bonne nouvelle, c’est que les fouilles souterraines se terminent ce vendredi 31 octobre, on va pouvoir accélérer" annonce Stéphane Le Foll.

Une date de fin pour le tracé de la ligne C4

Concernant le reste des chantiers Chronolignes, la place du Pâtis-Saint-Lazare est de nouveau ouverte au stationnement depuis fin septembre. Le marché hebdomadaire du samedi y a également fait son retour. Dans ce même quartier, le pont du Greffier et la rue d’Eichthal seront rouverts au début de l’année 2026. Engins et ouvriers quitteront aussi, d’ici la fin du mois de décembre, l’avenue de Rostov-sur-le-Don, entre la place des Jacobins et la place de l’Épron. Elle retrouvera alors son sens de circulation habituel. Avant cela, l’avenue Henri-Champion doit être rendue aux automobilistes jeudi 6 novembre : C’est toute la ligne C4 qui sera terminée début 2026" se réjouit Christophe Counil, adjoint chargé du suivi du projet.

Des travaux jusqu’en novembre 2026

Ailleurs en ville, les marteaux-piqueurs résonneront encore pendant près d’un an. Sur l’avenue Bollée, plusieurs fronts sont actuellement ouverts. Le premier tronçon, incluant la création du giratoire des Quatre-Pentes, doit être livré en février ou mars prochain. Avant cela, début janvier, Le Mans Métropole prévoit le retour de la circulation sur une portion de l’avenue Félix-Geneslay, entre l’Oasis et le square Jean-Pierre-Wimille. Pour le boulevard Nicolas-Cugnot, le chantier suit son cours et doit se terminer en avril 2026 : "Nous sommes dans les temps, et les ouvriers travaillent à un rythme soutenu" rassure Christophe Counil.