Le salon de l'agriculture, une "addiction" pour la famille Mary

Elevage Mary

Modifié : 21 février 2025 à 15h52 par Julien Dubois / crédit photo : Elevage Mary

Le salon de l'agriculture ouvre ses portes ce samedi 22 février à Paris. Et la pression monte pour les éleveurs et producteurs en lice au concours général. Des récompenses auxquelles est désormais habituée la famille Mary, installée près de Pont-Audemer, à Saint-Pierre-des-Ifs, qui fera comme chaque année le voyage jusqu'à la porte de Versailles.

Le monde agricole a rendez-vous à Paris, à compter de ce samedi 22 février, pour faire découvrir ses différents métiers aux visiteurs. Un salon international qui rime également avec médailles pour les éleveurs et producteurs. Et ce n'est pas la famille Mary, installée près de Pont-Audemer, à Saint-Pierre-des-Ifs, qui dira le contraire. Avec leurs deux élevages, Emmanuel, le père, et Nicolas, le fils, sont repartis avec vingt-deux breloques l'an dernier, dont onze en or, grâce à leurs moutons de la race Hampshire. "C'est une race originaire du Royaume-Uni qui est particulièrement adaptée à la valorisation de l'herbe et qui aime vivre à l'extérieur toute l'année, même dans des conditions très difficiles" explique Emmanuel Mary.

Le salon se prépare plusieurs mois à l'avance

Et c'est en grande partie grâce à la qualité de sa laine, qui lui permet de résister aux intempéries et qui fait l'objet au quotidien d'une attention particulière de la part des éleveurs, en vue des concours qui se déroulent durant le salon de l'agriculture. "C'est un rendez-vous en février mais ça se prépare des mois à l'avance. Ce n'est pas du jour au lendemain où on sélectionne les animaux que l'on va emmener. On a un regard attentif tous les jours et on choisit 5-6 mois avant lesquels ont plus de chances de réussir" ajoute t-il.

Pression et impatience

Et si Emmanuel Mary ne se fixe aucun objectif cette année en terme de médailles, il a toutefois la ferme attention de mettre en avant son élevage et confie que la pression monte petit à petit, mêlée à de l'impatience : "On y prend goût, on aime bien les concours. Ils nous permettent de comparer nos animaux par rapport aux autres et de faire la promotion de notre élevage. Mes enfants ont grandi là-dedans. Par exemple, mon fils est devenu producteur donc évidemment il y va mais ma fille est infirmière au CHU à Caen et elle prend ses congés pour être les dix jours là-bas. C'est vraiment un moment sympa et que l'on attend tous les ans avec impatience".

Un taureau également en lice

Et petite nouveauté cette année pour ce spécialiste des ovins. Il présentera en compétition le 28 février un jeune taureau de deux ans et demi, appartenant à la race "Rouge des Prés"Un beau bébé de... 1 130 kilos. Pour les moutons, le concours est prévu l'après-midi du 25 février.