Incendie de l'Ave Maria à Montrichard : jugement reporté en mai 2024

Thierry Barbier était bien présent en début d’après-midi ce mardi 17 octobre. Cet homme de 56 ans qui n’a plus reparu à Montrichard depuis le sinistre qui a partiellement détruit l'Ave Maria comparaissait libre. Mais après avoir confirmé son identité à la barre, le président du tribunal relève l’absence de citation régulière d’une des quatre parties civiles dans le dossier. Autrement dit, les gérants de la boulangerie attenante du site pourraient n'avoir pas été informés de la tenue du jugement du jour. "Je ne l’ai découvert que ce matin" explique le président devant l’étonnement général de l’assistance. Après une suspension d’audience, le procès est finalement repoussé au 28 mai 2024.

"L’émotion est toujours aussi vive"

Pour autant, le prévenu repart quand même avec un aménagement de son contrôle judiciaire. S’il doit toujours se soumettre à des obligations administratives et de santé, sa défense de paraître sur la commune nouvelle de Montrichard-Val-de-Cher et à Faverolles-sur-Cher est levée. "Je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse d’une sage décision" s’émeut Damien Hénault, le maire de Montrichard, où "l’émotion est toujours aussi vive, même quatre ans après". En défense de l’incendiaire présumé, maître Eléonore Terrien-Fréneau l’assure, "mon client prendra ses dispositions en fonction".