Au Mans, Renault n'avait jamais autant produit

Il est loin le temps où l’on craignait le pire pour l’usine du Mans, véritable poumon économique de tout un département, implantée là depuis les années vingt et dont l’effectif dépassait les 10 000 personnes en 1970 : le site, sa fonderie et ses lignes d’assemblage aujourd’hui totalement vouées à la production de châssis pour les véhicules de la marque au losange mais aussi, par exemple, de la Nissan Micra, doivent s’étoffer d’une centaine d’embauches en CDI d’ici à la fin 2017.

Des robots et des hommes

Fort de ses excellents résultats financiers, le groupe Renault annonce d’importants investissements pour moderniser son outil industriel. En Sarthe, quelque 100 millions d’euros auront été dépensés d’ici à l’année prochaine avec à la clef, un gain important de productivité : "On va passer de 900 000 châssis produits en 2014 à un million et demi à l’horizon 2018. Grace à la technologie et aux robots, mais aussi avec des compétences humaines nouvelles. Les deux vont ensemble !" détaille Javier Bernaldez, directeur.

Niveau d'activité record en 2016

Neuf millions de pièces sont sorties en 2016 des quatre-vingt-cinq lignes de production mancelles qui tournent en quasi-permanence : "On est en fonctionnement sept jours sur sept, pratiquement 350 jours par an sur beaucoup de lignes. Niveau d’activité historiquement le plus élevé pour notre usine !" précise le maître des lieux. En 2016, Renault a vendu plus de trois millions de voitures à travers le monde. En France, le constructeur a assuré, sur l’ensemble de l’année, cinq des dix meilleures ventes, la Clio en tête.

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