C'est quoi "Hypercar", la nouvelle catégorie reine des 24 Heures du Mans ?

Disons-le tout de suite : les records de temps au tour ne seront pas battus cette année aux 24 Heures Mans. Les voitures de la catégorie Hypercar, nouveauté de cette 89e édition, iront moins vite que les LMP1, prototypes qu’elles remplacent, intégrés à la plus grande course d’endurance au monde en 2004. A titre de comparaison, l’Hypercar la plus rapide de la première séance d’essai libre ce mercredi a signé un chrono de 3’29’’309, très loin du record de la piste, 3’14’’791 réalisé il y a quatre ans par une autre Toyota, la LMP1 de Kamui Kobayashi.

Pourquoi des Hypercar à la place des LMP1 ?

Depuis 2017 et le retrait de Porsche, la lutte pour la gagne aux 24 Heures se limitait à une lutte entre Toyota et... Toyota, l’écurie nipponne étant la seule à pouvoir aligner des voitures compétitives au départ. Alors l’ACO, organisateur de l’épreuve, a décidé la création d’une nouvelle catégorie, où les voitures seraient moins chères à concevoir et les lignes plus proches des véhicules de tourisme. Bingo : Alpine, GlickenHaus puis Peugeot, Porsche et Audi ont annoncé leur engagement en Hypercar.

Deux types d’Hypercar : LMH et LMDh

Concernant la promesse esthétique, on repassera, l’Hypercar reste difficile à différencier de son ancêtre LMP1. Mais l’argument financier, lui, tient la route. Les constructeurs ont même deux choix : partir d’une feuille blanche pour construire une LMH, ou s’appuyer sur un châssis existant pour fabriquer une LMDh. Dans tous les cas, les deux entrent dans la catégorie Hypercar. Pour en savoir plus, on vous propose cette courte vidéo produite par l’ACO :