Capteurs de CO2 au collège : quelle stratégie en Sarthe et en Mayenne ?
Publié : 2 septembre 2021 à 11h05 par Noëlline Garon
Pour limiter la propagation du Covid-19, le ministère de l'Education nationale recommande d'installer des capteurs de CO2 dans les classes. Mais leur installation reste à la charge des collectivités. S'agissant des collèges, les stratégies divergent entre Sarthe et Mayenne.
Y aura-t-il des capteurs de CO2 dans toutes les salles de cours ? Si ce n’est pas obligatoire, le ministère de l’Education nationale recommande d’utiliser cet outil pour limiter la propagation du Covid-19. Concrètement, cela indique aux enseignants à quel moment aérer la salle. En Sarthe, le Conseil départemental -en charge des collèges- ne souhaite pas en installer. Pour le président de la collectivité, Dominique Le Mèner, cet investissement n’est pas indispensable : "Dépenser pour dire qu'il faut ouvrir les fenêtres alors qu’on le fait déjà, franchement je trouve ça inutile. C’est d’ailleurs une bonne éducation d’expliquer à des élèves qu’il faut renouveler l’air".
En Mayenne, un capteur par classe
En Mayenne, à l’inverse, on a choisi d’équiper en capteurs toutes les classes de collège. 300 appareils ont été installés au printemps dernier, 800 vont l’être dans les jours qui viennent. Pour Olivier Richefou, président du Conseil départemental, ouvrir les fenêtres dans les salles n’est pas si naturel que cela : "L’expérience qu’on a menée il y a quelques mois a démontré que ce n’était pas un réflexe. Nous n’avons pas l’habitude d’aérer nos locaux. Ces capteurs peuvent être considérés comme une sorte d’aide à la décision". En tout, la Mayenne sera équipée de 1 100 à 1 200 appareils, avec un coût total pour la collectivé de plus de 100 000 euros.