Covid-19 : lancement de la campagne de vaccination en Pays-de-la-Loire dès la semaine prochaine
Publié : 30 décembre 2020 à 11h56 par La rédaction
Les premiers vaccins Covid-19 seront administrés en Pays-de-la-Loire dès le 4 janvier. D'abord auprès de résidents d'établissements d'hébergement et d'unités de soins de longue durée.
La vaccination anti-Covid-19 a pour objectif de "contrôler la propagation du virus et de faire baisser le nombre des formes graves de la maladie" explique l’Agence régionale de santé, qui rappelle que les premières doses ont été administrées en France ce dimanche 27 décembre et qui annonce qu’elles le seront dans les Pays-de-la-Loire à compter de la semaine du 4 janvier, d’abord "auprès d’un panel d’établissements volontaires pour la phase pilote". Dès lundi prochain, débuteront les livraisons de vaccins et démarreront les consultations pré-vaccinales, "indispensables pour recueillir le consentement éclairé des résidents en EHPAD et en unités de soins de longue durée" précise-t-on.
Sur la base du volontariat
Un panel d’établissements volontaires, répartis dans l’ensemble de la région Pays-de-la-Loire, de statut public ou privé, est en cours de constitution, à raison d’environ trois adresses par département : "Les premières vaccinations y seront réalisées la première semaine de janvier" fait savoir l’ARS, précisant que "les circuits logistiques sont prêts et que les livraisons pourront débuter dès lors que les établissements désireux de prendra part à la campagne auront transmis le nombre de résidents souhaitant se faire vacciner afin de s’assurer de livrer le nombre exact de doses" puisque le vaccin "présente la particularité de devoir être administré dans les cinq jours après décongélation".
Montée en puissance à la mi-janvier
L’ARS annonce une montée en puissance progressive : "A partir de la mi-janvier, les 835 établissements de la région, accueillant 58 476 résidents, seront alimentés en vaccins pour cette première phase de la campagne, qui durera six à huit semaines, le vaccin nécessitant l’administration d’une deuxième dose 21 jours après la première injection". Le tout, avec un suivi poussé : dans chaque département, une "cellule opérationnelle" sera déployée, réunissant préfecture, Assurance maladie, élus, professionnels de santé et représentants d’usagers. "Au niveau régional, un comité d’experts a par ailleurs un rôle d’éclairage et d’aide à la décision par l’apport de connaissances scientifiques et de remontées du terrain" souligne-t-on.