De retour du Liban, la Sécurité civile de Nogent-le-Rotrou fait son bilan
1er octobre 2020 à 10h36 par Corentin Allain
Leur mobilisation a duré cinq semaines. 63 sapeurs-sauveteurs de l'UIISC1 ont fait partie des premiers renforts internationaux arrivés au Liban le 5 août, au lendemain de l'explosion dévastatrice survenue sur le port de la capitale Beyrouth. Désormais rentrée dans le Perche, la Sécurité civile raconte.
C’est une compétence mondialement reconnue : secourir des victimes coincées sous les décombres est l’une des spécialités des militaires de la Sécurité civile de Nogent-le-Rotrou. Rien d’étonnant donc de voir que l’unité percheronne ait été envoyée au Liban le 5 août, au lendemain de la catastrophique détonation survenue sur le port de Beyrouth, qui a fait près de 200 morts et plus de 6 000 blessés.
Un contre-la-montre
Tout de suite, les 63 sapeurs-sauveteurs ont été engagés dans "un contre-la-montre pour retrouver d’éventuels survivants piégés sous les restes de bâtiments détruits, sur le port et dans le centre-ville de Beyrouth" raconte l’UIISC1. "Les équipes spécialisées en risques chimiques ont tout d’abord vérifié les niveaux de pollution chimique pour permettre l’engagement des sauveteurs dans les décombres. Les soldats du détachement ont ensuite œuvré pour détecter et accéder aux victimes ensevelies, appuyés par des maîtres-chiens et des pilotes de drones".
Limiter les risques de nouvelle explosion
D’autres hommes et femmes venus du Perche se sont concentrés pour leur part sur le port, et les nombreux conteneurs ou fûts de produits chimiques industriels éventrés, pour limiter les risques d’incendie et d’explosion secondaires. Des opérations qui vont durer une dizaine de jours, avant que la mission d’urgence des équipes internationales ne se termine.
Des heures sup’ pour les Percherons
Le travail de tous les Nogentais, lui, n’était pas terminé, loin de là. Pendant encore près de quatre semaines, certains vont rester "dans une mission d’appui en situation de crise à dominante logistique", pour "appuyer l’ambassade de France dans la gestion du flux logistique français arrivé par bateau" détaille également la Sécurité civile dans son communiqué.