Dépistage COVID-19 : des tensions chez Laborizon Maine-Anjou

Des négociations doivent s’ouvrir ce vendredi au Mans entre la direction et les représentants du personnel de Laborizon Maine-Anjou. Selon la CGT, l’augmentation de la cadence des dépistages, dans le cadre de la campagne intensive de lutte contre le COVID-19, épuise les personnels. Certaines infirmières sont contraintes de travailler six jours sur sept avec des amplitudes horaires très larges. D’autre part, le syndicat dénonce les changements permanents de plannings qui compliquent l’articulation entre vie professionnelle et personnelle. Au cours de cette première réunion d’échanges qui se tiendra au Pôle Santé Sud, il sera également question de rémunération : les représentants du personnel demandent 200 euros d’augmentation de salaire. Environ 300 personnes travaillent actuellement pour Laborizon en Sarthe et dans le Maine-et-Loire.