La crise sanitaire a-t-elle réellement modifié nos habitudes alimentaires ?

"On mange quoi demain ?" : tel est le nom de cette enquête, menée dès la fin des huit semaines de confinement par le Groupe d'Action Locale du sud Mayenne. La structure, implantée dans le secteurs de Château-Gontier, Craon et Meslay-du-Maine vient d’en dévoiler les résultats : on y découvre notamment que la crise sanitaire a poussé 27% des personnes interrogées à modifier leurs habitudes alimentaires, et à privilégier les circuits courts. "Il y a une partie des répondants qui avouent avoir du mal à conserver les habitudes prises lors du confinement" tempère Fanny Cordier, animatrice du projet alimentaire territorial pour le GAL sud Mayenne.

Fanny Cordier

La moitié veut plus de bio et de local

Un peu plus de 160 familles ont répondu à l’enquête, l’échantillon n’est donc pas représentatif, mais ce n’était pas le but... L’idée était surtout de dégager une tendance : "84% des répondants disent par exemple avoir envie de faire leur part pour une alimentation plus durable, c’est donc une thématique qui parle. 70% considèrent que l’alimentation a un fort impact sur l’environnement, la santé et l’économie locale" détaille Fanny Cordier. Autre chiffre, 50% des sondés veulent plus de bio et de local, mais beaucoup pointent le fait que les marchés alimentaires ne se tiennent pas à des moments compatibles avec leur activité professionnelle.

Fanny Cordier