Le Mans : Trovolone a besoin de 3 millions d’euros

Ils étaient au CES de Las Vegas il y a quelques semaines, parmi toutes les innovations technologiques de la planète. Pourtant, les investisseurs ne bousculent pas pour financer leur projet. Trovolone, la start-up mancelle qui a imaginé la Robeen Box, a donc été placé en redressement judiciaire. « Le marché n’est pas structuré. Celui qui investit ne sait donc pas à qui il pourra revendre ses parts lorsqu’il changera de secteur d’investissement », explique Hélène Bernardini, co-fondatrice de Trovolone.

L’Elysée sollicité 

« On a écrit au président de la république, la Région, au Medef, qui lui nous a renvoyé vers un fond d’investissement », énumère Hélène Bernardini. Au total, il y a un trou de 3 à 4 millions d’euros dans les caisses de Trovolone. Une somme qui permettrai de lancer la production de ces boitiers de lutte contre la cybercriminalité. Pour pérenniser l’activité, l’entreprise aura ensuite besoin de 20 millions d’euros. Si aucune solution n’est trouvée, le choix d’un départ vers l’étranger est toujours envisagé de la part des dirigeants.

 

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