Nouveauté 2021 : l’indice de réparabilité

C’est une sorte de pendant électronique au "nutri-score" que l’on trouve sur les paquets de denrées alimentaires. "C’est une bonne nouvelle" estime Florent Catteau, président des Courts Circuits, association alençonnaise qui organise régulièrement des "repair cafés". Il attend notamment des consommateurs qu'ils se dirigent vers des objets avec une durée de vie plus longue : "On espère qu’il y aura une prise de conscience" souligne-t-il. Concrètement, cet indice de réparabilité sera symbolisé par une note sur une échelle de 1 à 10.

Florent Catteau

Les fabricants s’autoévaluent

Pour le moment, cet indice de réparabilité ne concerne que cinq catégories d’équipements : les smartphones, les ordinateurs, les télévisions, les lave-linge à hublot et les tondeuses électriques. "Mais ce système de notation est voué à s’étendre au plus d’appareils possible" affirme Florent Catteau. Le hic, c’est que ce sont les fabricants eux-mêmes qui déterminent la note qu’ils attribuent à leurs propres produits. "Il faut espérer que les constructeurs jouent le jeu. Après, on peut faire confiance aux associations de consommateurs pour surveiller que les règles sont respectées" explique-t-il.

Florent Catteau

L’indice de réparabilité découle directement de la loi anti-gaspillage du 10 février 2020. Pour que le produit ait une note élevée, il faut notamment que les composants ne soient pas soudés entre-eux, qu'il soit possible d'avoir une fiche technique de l'appareil ou encore que les pièces détachées soient facilement trouvables.