Renault branche le courant au Mans

Renault veut électriser l’Europe. Le constructeur a annoncé vouloir investir plus de 1 milliard d’euros afin de développer son offre de véhicules zéro émission sur le vieux continent. Ce plan intitulé "Drive the Future" prévoit le lancement de huit modèles 100 % électriques et de douze véhicules hybrides d’ici à 2022. L’usine du Mans fait partie des sites industriels retenus pour doubler les capacités de production de la Zoé.

10 nouvelles lignes de production

Dès l’an prochain, dix nouvelles lignes de production viendront compléter la centaine déjà existante avenue Pierre-Piffault. Les salariés de Renault Le Mans auront pour nouvelle mission de fabriquer la plate-forme du châssis de la future Zoé. La marque au losange entend faire passer les capacités de production du véhicule électrique le plus vendu en France et en Europe de 60 000 unités par an en 2018 à environ 120 000.

Rien de neuf pour la CGT

Si le directeur de l’usine, Javier Bernaldez, salut une annonce "qui va permettre de renforcer l’attractivité et la compétitivité du site" pour en faire un acteur clé de la mobilité de demain, la CGT de son côté, s'inscrit à contre-courant. Dans un communiqué, le syndicat explique que "Ces investissements sont toujours bons à prendre, mais ils n’enrayent pas la baisse d’activité sur les sites français, ni les délocalisations".