"Pas d’Enfant à la Rue" : à Blois, la salle libérée et des solutions trouvées

25 personnes ont quitté la salle municipale blésoise pour gagner un nouveau logement provisoire.

Modifié : 2 juin 2025 à 20h38 par Nicolas Terrien

Après un week-end de nettoyage et au terme de presque quatre mois d’occupation, les clés de la salle municipale mise à disposition de l'association "Pas d'Enfant à la Rue" ont été rendues ce lundi 2 juin à la mairie de Blois. Vingt-cinq personnes ont été réorientées vers d’autres types d’hébergement et un rendez-vous en préfecture est programmé pour la mi-août.

"L’objectif n’était pas de pérenniser ce qui devait n’être que provisoire" concède Julien Colin : après s’être fait prêter une salle municipale le 11 février -initialement pour trois semaines...-, le co-président de l’association "Pas d’Enfant à la Rue" a rendu les clés du local à la ville ce lundi 2 juin. Et si les délais ont été plusieurs fois allongés, c’est surtout à cause de l’affluence de ces familles sans solution d’hébergement : jusqu’à 70 personnes dont 45 enfants au plus fort de l’hiver et du printemps.

Vingt-cinq personnes relogées sur le Blaisois

Au cours du week-end précédent, et après un important nettoyage, les derniers occupants ont été conduits vers leur nouveau logement, soit 25 personnes -huit adultes et 17 enfants-. Sachant que ses enfants y sont scolarisés, "une famille est hébergée dans un logement mis à disposition par la ville de Vineuil" indique Julien Colin. Deux autres familles sont logées par la ville de Blois, mais pour un mois seulement. "Et deux mamans isolées avec leur bébé sont actuellement logées à l’hôtel".

Quelques membres de l'association Pas d'enfant à la rue de Blois.

Des solutions avec les bailleurs ?

Ce qui ne veut pas dire que "Pas d’Enfant à la Rue" en a fini avec sa mission, assure le coprésident, aidé par un réseau de plusieurs autres associations : "Tous ces logements sont mis à disposition, et nous assurons le lien logistique entre les familles et les municipalités". L’association poursuit également ses démarches de labellisation auprès des bailleurs sociaux pour bénéficier de logements du parc social. De plus, une nouvelle rencontre est prévue en préfecture à la mi-août, dans la perspective de la rentrée des classes.