En début d'après-midi ce mardi 17 janvier, l'incendie des entrepôts Bolloré Logistics avec propagation aux installations voisines des enseignes Districash et Ziegler à Grand-Couronne, était circonscrit et sous contrôle même si quelques fumées s'élevaient encore dans les airs. Des sapeurs-pompiers devraient rester sur les lieux durant plusieurs jours afin de surveiller les "points chauds" et parer à toute éventuelle reprise de feu.

Pas d'émanations dangereuses pour les populations

S'agissant des risques de pollution, "aucun des nombreux relevés effectués aux abords du site de l'incendie n'a révélé la présence de substances toxiques" a martelé Pierre-André Durand, préfet de Seine-Maritime, lors de deux points de situation organisés face aux journalistes. Le représentant de l'Etat a toutefois reconnu que les batteries au lithium brûlées chez Bolloré Logistics avaient "libéré de l'acide fluorhydrique, mais au coeur du foyer, pas plus loin".

Des mesures effectuées dans l'Eure aussi

Chez Atmo, organisme qui évalue quotidiennement la qualité de l'air en Normandie, on fait simplement savoir qu'une élévation très nette de la concentration en  particules fines de type PM10 -pollution fréquente en milieu urbain- a été constatée entre 19h et minuit aux alentours du sinistre, mais aussi plus loin, jusqu'à Val-de-Reuil notamment. Dans l'Eure voisine justement, "une surveillance de la qualité de l’air a été effectuée en raison des mouvements possibles de masses d’air en direction du nord-est du département et de l’axe-Seine, les prélèvements atmosphériques réalisés par le SDIS tout au long de la soirée sur les communes de Pont-de-l’Arche, Alizay et Gaillon n’ont pas montré de risque pour la population" font savoir les services de l'Etat.