Un début en fanfare pour le Printemps de Bourges

Il fallait être armé de son plus beau parapluie pour affronter l’ouverture du Printemps de Bourges. Ce mardi 15 avril en début d’après-midi, la pluie s’est abattue sur la capitale du Cher, mais ça n’a pas freiné l’enthousiasme des visiteurs venus profiter du village à l’image de Sophie, une inconditionnelle de l'événement. "Je viens depuis plusieurs dizaines d’années maintenant, on a eu des éditions où il a fait très chaud à l’ouverture, aujourd’hui on a de la pluie, c’est dommage mais c'est pas grave". 

 

Michel Polnareff très attendu

La météo maussade n’a pas non plus tempéré les ardeurs des spectateurs du W. Quelques minutes avant l’ouverture des portes, une longue file d’attente se formait déjà sur plusieurs mètres. Lucie en était : "Heureuse, car c’est un événement qui permet de se retrouver entre amies et de découvrir des artistes comme Barbara Pravi". Mais dans la queue, un nom remporte les faveurs : Michel Polnareff... Marie se remémore : "Je l’ai vu pour la première fois en 1970, il était beau comme un dieu ! C’est vraiment concert qui m’a laissé un grand souvenir". L’artiste, âgé de 80 ans réussit aussi au cours de la soirée à faire entonner par le public ses titres les plus célèbres comme "On ira tous au paradis", "Marilou" ou "Lettre à France".

Les concerts gratuits font le plein

Autre scène, autre ambiance. En début de soirée, alors quer le soleil était revenu, le public était nombreux à profiter des concerts gratuits. Certains groupes reprennent du Daniel Balavoine ou encore "Antisocial" de Trust. "J'apprécie ces représentations non payantes, ça permet de faire de belles découvertes et on passe un peu du tout au tout, c’est très éclectique" commente Alain qui fredonne volontiers. Carole, sa femme, acquiesce : "Ce qui fait le charme, c’est que toutes les générations se retrouvent et reprennent les paroles de groupes des années 80 ou 90, c’est vraiment génial !". Au soleil ou sous la pluie, la 49e édition du Printemps de Bourges est désormais lancée !