24 Heures : ce jeudi, c’est l’hyperpole !

La Toyota #7, engagée sur les 24 Heures du Mans édition 2022

Publié : 7 juin 2022 à 17h51 par Emilien Borderie / crédit photo : Toyota Gazoo Racing

C’est un exercice encore assez récent puisqu’il n’a été inauguré qu’en 2020 : l’hyperpole est de nouveau au menu des pilotes et des spectateurs lors de la 90e édition des 24 Heures du Mans, ce jeudi 9 juin.

Oui, les 24 Heures du Mans sont une course d’endurance avant tout. Pour autant, la vitesse pure a aussi droit de citer sur cette épreuve : elle est un paramètre essentiel du spectacle et peut, dans certains cas, faire la différence à l’arrivée ou... au départ : c’est tout l’objet de cet exercice baptisé "hyperpole", programmé à l’avant-veille du coup d’envoi de la classique sarthoise et dont découle la composition de la grille au moment où s’agite le drapeau tricolore, synonyme de libération pour les voitures engagées.

Plateau restreint : vingt-trois voitures

Cette "course avant la course" dure trente minutes, se dispute à 20h et met aux prises les vingt-trois voitures -sur un total de soixante-deux- qui ont réalisé les meilleurs chronos la veille, catégorie par catégorie : cinq hypercar, six LMP2, six LMGT Pro et six LMGT Am, invitées en simultané à une séance de vitesse pure : "Les concurrents n’ont pas le droit de rentrer dans leur stand mais en revanche, ils peuvent opter librement pour les pneumatiques de leur choix, dans la limite du capital alloué pour l’épreuve" précise l’Automobile club de l’ouest.

Toyota aux avant-postes l'année passée

Concrètement, l’hyperpole détermine donc les six premières places de chaque catégorie sur la grille de départ le samedi à 15h : au-delà du bénéfice lié à une exposition aux avant-postes face aux caméras de télévision et à l’image de marque ainsi renvoyée, il n’est jamais négligeable pour les pilotes d’avoir le moins de monde et donc le moins de risques possible devant... En 2021, rappelons que c’est la Toyota #7 qui avait pu s’élancer en pole position grâce à l’hyperpole et qui, deux jours plus tard, avait gagné la 89e édition des 24 Heures du Mans.