L'Hyperpole ? Ce sont les huit voitures de chaque catégorie (Hypercar, LMP2 et LMGT) ayant signé les meilleurs temps lors des essais qualificatifs, qui entrent en piste et qui disposent de trente minutes pour de nouveau boucler des tours le plus rapidement possible et obtenir, en fonction de leur chronos, les positions les plus favorables sur la grille de départ des 24 Heures du Mans.

Des Italiens dominateurs

A ce "petit jeu", c'est la Ferrari #50, avec à ses commandes Antonio Fuoco, qui a été la plus rapide (catégorie Hypercar) : 3'22''982. Elle s'élancera en tête de l'édition du centenaire ce samedi à 16h précises. La voiture-soeur, la Ferrari #51 emmenée par Alessandro Pier Guidi, se classe 2e, puis la Toyota #8 avec Brendon Hartley au volant, est 3e.

En catégorie LMP2, le meilleur chrono revient au pilote Eurélien Paul-Loup Chatin, sur l'Oreca-Gibson du team loir-et-chérien IDEC Sport, qui porte le #48. Du côté des LMGT, premier temps pour le Corvette Racing, avec la voiture #33 de Ben Keating.

Cette séance d'Hyperpole aura été marquée par l'incendie dont la Cadillac de Sébastien Bourdais a été la proie sur la ligne droite des Hunaudières, au niveau de la première chicane : on a vu des flammes surgir sous la voiture du pilote manceau, qui détenait à ce moment-là le troisième meilleur temps. Sébastien Bourdais est sain et sauf, il a pu s'extraire de son habitacle sans difficulté. Conséquence directe : les drapeaux rouges ont été agités, synonymes de suspension provisoire. Une fois la voiture dégagée, la reprise a été annoncée et cinq nouvelles minutes ont été octroyées aux concurrents. Sans chambouler l'ordre précédemment établi. Sébastien Bourdais lui, a été rétrogradé à la 7e position.