A Bihorel, la démolition de la piscine Transat a débuté

Démolition piscine Transat

Modifié : 26 août 2025 à 14h47 par Julien Dubois / crédit photo : Collectif de la dernière chance pour la piscine de Bihorel

Fermée depuis 2016, la piscine Transat va disparaître du paysage bihorellais. Les premiers coups de pelleteuse ont été donnés ce mardi 26 août. Une démolition qui ne fait pas l'unanimité parmi les habitants de la commune.

Initialement annoncée pour le mois de septembre par la ville de Bihorel, la démolition de la piscine Transat a finalement pris de l'avance : les pelleteuses et autres engins de chantiers ont investi les lieux en ce début de semaine. Votée en début d'année par les municipalités de Bihorel et de Bois-Guillaume, cette opération est prise en charge par le syndicat réunissant les deux villes : c'est lui  qui gérait et finançait la structure jusqu'à sa fermeture en 2016. Ces derniers mois, la présidente du syndicat et première adjointe à la ville de Bihorel, Nathalie Lecordier, dénonçait "un coût" pour la collectivité, du fait "d'intrusions et de dégradations" à l'intérieur de l'équipement.

"Un déni de démocratie" pour les opposants à la démolition

En juin dernier, un collectif réunissant plusieurs associations bihorellaises avait lancé une pétition de la dernière chance, pour tenter d'initier un nouveau débat, deux ans après une consultation sur la rénovation de la piscine à laquelle avaient été associées les communes de Bois-Guillaume et d'Isneauville, et qui avait débouché sur un refus -à l'exception de Bihorel-. "Cette démolition intervient sans attendre la remise de la pétition de 1 430 signatures de citoyens : déni de démocratie. Et sans attendre la procédure devant le tribunal administratif : déni de justice" pointe le collectif, qui déplore également le choix du mois d'août pour entamer le chantier. "Déni de transparence et de courage" ajoute-t-il.

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