A Rouen, la Solitaire du Figaro sur le départ

Solitaire du Figaro

Modifié : 5 septembre 2025 à 13h21 par Julien Dubois / crédit photo : Sweet FM

Après avoir remontés la Seine il y a une semaine, les bateaux de la Solitaire du Figaro s'apprêtent à la redescendre. Amarrés à Rouen sur les quais de Seine, ils prendront dans l'après-midi de ce vendredi 5 septembre la direction du Havre où sera donné après-demain le départ officiel de la course au large.

Arrivés samedi dernier, les bateaux de la Solitaire du Figaro quittent Rouen ce vendredi 5 septembre. Les trente-cinq skippers redescendent la Seine en direction du Havre, où sera donné le top départ après-demain. Au programme : trois étapes entre la France, l'Irlande et l'Espagne, pour une arrivée finale prévue le 24 septembre dans la Manche.

Un parcours plus au nord

"Si l'on veut comparer par rapport à l'édition 2024, nous étions déjà partis de Rouen en direction du nord de l'Espagne, vers Gijón. Cette année, la première étape part direction l'Irlande pour passer le mythique rocher du Fastnet, avant de revenir vers Roscoff. Donc, l'année dernière, c'était une destination plutôt sud, là c'est plutôt une destination nord. Et puis, on ira forcément voir la péninsule Ibérique sur la deuxième étape parce que ça reste quand même un des marqueurs de cette course, avant de revenir sur une arrivée encore en terre normande, à Saint-Vaast-la-Hougue" souligne le Rouennais Yann Château est le directeur de la course.

Solitaire du Figaro

Une première participation pour Léo Bothorel

Et parmi les skippers engagés, des "bizuts", qui participent pour la première fois à la course. C'est le cas de Léo Bothorel, 31 ans, et qui, bien que prêt, nous fait part de ses craintes avant d'être lancé dans le grand bain. "Ce que j'appréhende le plus, c'est de faire des mauvais choix de route ou de manœuvre ou de rater quelque chose que d'habitude je sais faire à l'entraînement par exemple, et de rater ma course"

Un tremplin vers d'autres courses prestigieuses

Léo Bottorel, pour qui la solitaire pourrait servir de tremplin et lui permettre de naviguer à l'avenir sur des voiliers plus imposants. C'est la vocation de cette course, rappelle Yann Chateau. "Il y a des marins d’exception. Par exemple, j'ai nommé Tom Laperche, qui a dû gagner la Solitaire du Figaro il y a quatre ou cinq ans. Il n'était absolument pas connu. Aujourd'hui, c'est le skipper de l'ultime "SVR-Lazartigue"" Et l'an dernier, la Solitaire du Figaro avait été remportée par le skipper irlandais Tom Dolan.