"Affaire Maison France Design” : une première audience sous tension
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/l0xJtCR5nG/image/ea1dd6bd_a712_45f3_bcf1_0b44ae6613201762271164084.jpg)
Modifié : 6 novembre 2025 à 15h31 par Tanguy Papin
Prévenus et parties civiles étaient réunis ce mardi 4 novembre au tribunal d’Évreux pour une première audience : la date du procès de "l'affaire Maison France Design" a été fixée à janvier 2026.
Il s’agissait d’une première confrontation entre les différents prévenus de "l’affaire Maison France Design" et les parties civiles qui s'étaient déplacées en nombre pour assister à une "audience relais" au tribunal d’Évreux ce mardi 4 novembre. L’ancienne dirigeante de la société spécialisée dans la construction de maisons individuelles, installée dans la capitale de l’Eure, est poursuivie pour de nombreux faits d’escroquerie et de blanchiment à l’encontre d’anciens clients.
Des dizaines de milliers d'euros versés
Le dossier avait été révélé dans la presse au printemps 2024 : plusieurs personnes avaient signalé les faits dont elles se disent victimes. Pour beaucoup, la situation se résumait à un chantier de maison inachevé et plusieurs dizaines de milliers d’euros versés à Maison France Design. Quatorze familles se sont réunies au sein d’un collectif, et plusieurs étaient effectivement présentes au tribunal. Valérie Legendre, l’une des initiatrices de la "fronde", attendait l’audience avec impatience "pour la justice, pour les gens encore en difficulté et pour qu’on obtienne enfin une réponse sur où est passé notre argent".
Un procès programmé janvier 2026
Aucun jugement n’a été rendu ce mardi 4 novembre. Mais les prévenus, l’ancienne dirigeante de Maison France Design, un ancien associé et deux membres de sa famille, étaient présents, tout comme une vingtaine de familles sur les bancs des parties civiles. Le tribunal a principalement statué sur le maintien, ou non, de l’ancienne dirigeante et de son associé sous contrôle judiciaire. Maintien rapidement confirmé. L’audience de jugement à proprement parler est prévue le lundi 15 janvier à 13h30.
Une passe d'armes entre avocats
L’avocat de l’ancienne dirigeante de Maison France Design a tout de même profité de cette courte audience pour formuler quelques remarques et demandes au tribunal. Il a notamment dénoncé une "dissymétrie des traitements" dans l’enquête menée par le parquet d’Évreux : "Ma cliente n’a jamais été auditionnée par les enquêteurs, contrairement à toutes les parties civiles". L’avocat a donc demandé que des confrontations contradictoires soient organisées entre sa cliente et les parties civiles. Une demande vivement rejetée par maître Émilie Hilliard, représentante de quatorze familles, assurant qu’aucune confrontation ne se fera "hors du cadre d’une salle d’audience".
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/sweetfm/images/logo_GYAPPbBOZO.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/l0xJtCR5nG/image/BAGARRE_Allonnes_Marolles1764865796180-format4by3.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/l0xJtCR5nG/image/visuel_site_web__11_1764238049917-format4by3.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x300/filters:format(webp)/medias/l0xJtCR5nG/image/NOEL25_3600x2400_v2_min_1_1764257672253-format4by3.jpg)