ALM Évreux : l'avenir du club va se préciser
Publié : 28 mai 2024 à 16h34 par Tanguy Papin
Après une difficile saison de Pro B, l'ALM Évreux pourrait échapper à la descente en Nationale avec la disparition du club de Boulogne-Levallois. Côté ébroïcien, on n'attend pas, néanmoins, pour engager une réorganisation.
La DNCCG, instance chargée du contrôle budgétaire des clubs professionnels de basket en France, se réunit ce mardi 28 mai pour statuer sur le sort des Metropolitans 92 : en grande difficulté financière, Boulogne-Billancourt, qui évoluait jusque-là en Betclic Elite, a annoncé il y a deux semaines ne même pas vouloir s'engager en Pro B. Un "vide" dans le championnat qui pourrait bénéficier à l'ALM Évreux, censée, pour l'heure, être reléguée en Nationale. Alors, repêchage ou pas ?
Quoi qu'il arrive, un club transformé
Même si les espoirs sont administrativement et mathématiquement permis, rien n'est, à ce stade, gagné d'avance. N'empêche, l'ALM Évreux anticipe déjà sa prochaine saison. Notamment sur le plan sportif, le club cherche "à prendre leçon des erreurs de l'année dernière, notamment un recrutement trop tardif" explique Patrick Roussel, le président de l'ALM.
Des actions mises en vente
Sur le plan financier, le club fonctionne depuis une dizaine d'années avec un budget de 1,9 millions d'euros, soit l'une des enveloppes les plus chiches de Pro B. L'ambition du directoire pour la suite est d'augmenter à au moins à 2,3 millions d'euros. "Nous allons créer une SAS, Société par actions simplifiées, qui détiendra environ un tiers de l'ALM, et cette SAS sera ouverte aux actionnaires avec des parts de 5 000 euros" décrit Loïc Cavellier, membre du directoire.
En quête de mécènes
Cette première piste s'accompagne aussi d'un transfert du centre de formation de l'ALM vers l'association sportive. Ce changement permettra de rechercher des mécènes pour financer la section de formation, ce qui est impossible aujourd'hui. "L'idée est de renouer avec le passé d'Evreux, grand club formateur, et de se servir de ce centre comme un vivier de recrutement potentiel" anticipe Loïc Cavellier.