Dans le sud Normandie, les usagers du train exigent une autre politique tarifaire

13 décembre 2023 à 17h29 par Emilien Borderie

Philippe Denolle, président du collectif de défense des usagers du train dans le sud de la Normandie, dénonce la politique tarifaire qu'entend appliquer, selon lui, la collectivité régionale pour 2024.

Plus de trains et des billets moins chers. Sans attendre la nouvelle année, le collectif citoyen "Défense des axes ferroviaires sud-Normandie" lève le voile, à travers un communiqué adressé aux rédactions ce mercredi 13 décembre, sur les combats qu'il entend mener en 2024 : "Augmenter le prix du billet en 2024 comme le prévoit le Conseil régional relève du fonctionnement d’une épicerie ordinaire et non d’une volonté politique de rendre accessible le train pour tous. Pour cela, il faudrait en venir à une tarification simplifiée, au kilomètre, dégressive et sociale pour encourager le déplacement en train et le rendre accessible au plus grand nombre !"  assure Philippe Denolle, président de l'association.


Simplifier la politique tarifaire


Deux axes retiennent l'attention du collectif : Paris - L'Aigle - Granville et Caen - Le Mans - Tours, pour lesquels "la région repousse toute possibilité d’amélioration avant le couperet de l’ouverture à la concurrence ferroviaire, soit pas avant sept à huit ans" affirme Philippe Denolle, qui y voit "un mépris affiché en regard des besoins des populations qui de plus en plus utilisent le train et demandent des améliorations des dessertes par la création de trains arrivant plus tôt à Granville et à Paris et cadencés à la demi-heure le matin et le soir sur Caen - Alençon - Le Mans". Ces doléances sont portées par une pétition "forte désormais de 5 800 signatures obtenues auprès des usagers".