Loir-et-Cher : une rentrée assombrie par Omicron

3 janvier 2022 à 22h52 par Nicolas Terrien

Après les fêtes, c’était le retour au travail et à l’école ce lundi 3 janvier. A condition bien sûr de se plier aux nouveaux protocoles sanitaires : notamment l’isolement en fonction de son statut vaccinal.

"Dans certains établissements ce lundi matin, on dénombre 15% d’enseignants et de personnels absents" observe Bruno Chauvineau. Le directeur diocésain de l’enseignement catholique en Loir-et-Cher analyse les premières remontées des écoles, collèges et lycées privés du département qui mettent eux aussi en place le nouveau protocole de contact-tracing en cas de contamination au Covid-19. "Il y a aussi de nombreux élèves absents, et même des lycéens pourtant vaccinés pour beaucoup". Encore une fois, il revient aux établissements de s’adapter, et de naviguer à vue dans une organisation au jour le jour, ce qui n’est pas sans conséquences. "Les personnels sont fatigués", assure Bruno Chauvineau, eux qui doivent faire face aux assauts répétés de la pandémie depuis deux ans maintenant. "Il faut aussi tenter de rassurer les élèves et les parents... On aimerait bien enfin percevoir le bout du tunnel".

Titre :Bruno Chauvineau

Les chiffres s’emballent en Loir-et-Cher


Malheureusement, ce n’est pas encore pour tout de suite. En effet, le virus -et surtout son variant omicron- continue de galoper dans toute la France, avec des dizaines de milliers de nouveaux cas chaque jour. Jusqu’ici relativement préservé des taux d’incidence à quatre chiffres de certaines grandes métropoles, le Loir-et-Cher enregistre un triplement de son taux depuis le nouvel an : 762/100 000 habitants. Du côté des pouvoirs publics, on ne se fait guère d’illusion. Bien que toujours dans le "top 10" des départements aux taux les plus bas, le Loir-et-Cher s’apprête à "rentrer dans le rang". C’est ce qu’expliquait le préfet François Pesneau, en visite dans la matinée de ce lundi 3 janvier sur le nouveau site vaccinal de Vendôme. Justement, la vaccination reste l’arme ultime pour se prémunir du virus, et empêcher la très redoutée tension hospitalière. "A partir de la semaine prochaine, nous ambitionnons de vacciner 30 000 personnes au rythme hebdomadaire" indique le représentant de l’Etat.