Craon : des courses sans spectateurs à l’hippodrome

Crédit : Société des courses de Craon

8 mai 2020 à 15h24 par Noëlline Garon

La Société des courses de Craon prépare la réouverture de l'hippodrome et la reprise des réunions à compter du 17 mai, mais avec des règles strictes.

Une bonne nouvelle pour la filière équine. A compter du 11 mai, des réunions pourront à nouveau se tenir en France. Toutefois, nuance de taille, sans spectateurs et ce jusqu’à nouvel ordre. La Société des courses de Craon s'y prépare : "On envisage une reprise à partir du 17 mai mais aujourd’hui nous sommes dans l’attente de l’autorisation administrative qui nous permettra de relancer notre activité" explique Hugues Crosnier, l président de la structure.


Des règles strictes pour les concurrents


Principe de précaution toujours, un cahier des charges très strict a également été soumis aux différents acteurs des sports hippiques : "Les jockeys devront arriver au dernier moment sur l’hippodrome et devront repartir juste après la course. Des règles d’accueil sont mises en place avec une prise de température à l’entrée, remise de masques, de gels hydroalcooliques. Les heures d’arrivée des personnes seront également enregistrées" précise Hugues Crosnier.




�x� Présentation du cahier des charges pour la reprise d’activité des hippodromes à huis-clos �~�️ https://t.co/kUPllt6MjT pic.twitter.com/DcuuMqmvHr


— France Galop (@francegalop) May 6, 2020


Toute une filière à l’arrêt depuis le 17 mars


Depuis le 17 mars et donc la mise en place du confinement, toute la filière est à l’arrêt. Cela impacte les drivers mais aussi les éleveurs de chevaux : "Il est urgent que l’activité redémarre, depuis le début du confinement il n’y a pas d’entrée d’argent des maisons-mères et des PMU pour les professionnels. Les entraînements des chevaux ne se sont pas arrêtés mais maintenant ils ont besoin de retourner sur les hippodromes" explique Hugues Crosnier. La Société des courses de Craon n’est pas complètement impactée par cette crise puisque la saison devait démarrer mi-juin : "L’arrêt des courses a surtout touché les professionnels de la filière du cheval qui sont nombreux en Mayenne. On s’active pour être prêt et accueillir les réunions correspondantes" conclut Hugues Crosnier.


Hugues Crosnier était l'invité de notre "Spéciale COVID-19" ce vendredi :


Hugues Crosnier