Gladys Verhulst : "Il y a mon nom et personne ne pourra l'enlever"

Gladys Verhulst lors de sa reconnaissance des pavés de Paris-Roubaix

6 octobre 2021 à 23h49 par Clément Rohée

Chose inédite, ce samedi 2 octobre 2021, des femmes ont pu braver "l'enfer du Nord" lors de la première édition féminine de la course cycliste Paris-Roubaix. Epreuve sur laquelle était engagée la Normande Gladys Verhulst sous les couleurs du team Arkéa.

"L’enfer du Nord porte bien son nom !" réagissait Gladys Verhulst sur ses réseaux sociaux dans la soirée de ce samedi 2 octobre, à l’issue du tout premier Paris-Roubaix féminin. Si celle qui a porté le maillot du club de L’Aigle par le passé a terminé loin du podium, elle savait qu’elle participait à un moment historique : "J’avoue que quand on est à dix minutes et qu’on n'a que des galères, à un moment on veut baisser les bras mais voilà je me suis dit, t’es la pionnière de Paris-Roubaix, il faut vraiment que tu termines cette édition, et maintenant il y a mon nom et ça, personne ne pourra l’enlever !".


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Encore du chemin à faire


La cycliste normande le voit bien, les choses changent pour le cyclisme féminin. "On est à un tournant, cela prend du temps mais il y a de plus en plus de nouvelles courses et le niveau augmente" affirme celle qui est aujourd’hui installée dans la région de Nice. Pourtant, sur le plan financier, l’heure n’est pas encore à l’équilibre : pour Paris-Roubaix, une enveloppe de 91 000 euros était allouée pour les dix premiers chez les hommes, contre seulement 7 000 euros chez les femmes. "C’est là qu’on voit qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Sur certaines courses, les organisateurs font attention à ce que les primes soient les mêmes, mais c’est assez rare" souligne Gladys Verhulst. 


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