Ancien Ehpad en feu à Caen : des squatteurs "presque tous en situation irrégulière"
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Modifié : 17 juillet 2025 à 12h45 par Emilien Borderie
Quatre jours après l'incendie, la préfecture du Calvados indique ce jeudi 17 juillet qu'une trentaine de squatteurs installés dans l'ancien Ehpad du quartier de la Demi-Lune, à Caen, est éligible à un hébergement d'urgence.
"L'origine du départ de feu n'a pas pu être établie à ce stade mais le fort dégagement calorifique rend douteuse l'hypothèse d'un simple problème électrique" indique la préfecture du Calvados dans un communiqué adressé aux médias ce jeudi 17 juillet. Occupé illégalement depuis tout juste un an par quelque 70 personnes, le bâtiment de l'ancien Ehpad des Mâtines, dans le quartier de la Demi-Lune à Caen, a été théâtre d'un incendie quatre jours plus tôt : "L'intervention rapide et efficace des sapeurs-pompiers a permis d’éviter toute victime dimanche alors même que les issues de secours avaient été condamnées par les squatteurs et les associations leur apportant soutien, au mépris de toutes les règles de sécurité" ajoutent les services de l'Etat, en précisant qu'un des soldats du feu mobilisés dans ces lieux désaffectés avait toutefois été "brûlé aux mains, aux cuisses et au dos, entraînant une interruption temporaire de travail de dix jours".
Une trentaine de personnes éligibles à un hébergement d'urgence
L'autorité préfectorale fait savoir que "les squatteurs étaient presque tous en situation irrégulière, sans-papiers, déboutés de leur demande d’asile voire pour beaucoup sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français" avant de d'indiquer que "tous les occupants en situation irrégulière se sont vu proposer l’aide au retour volontaire". De son côté, la municipalité de Caen avait mis à disposition un gymnase proche pour y accueillir en urgence, et avec l'aide de bénévoles de la Croix-Rouge, les évacués : les "critères de vulnérabilité" ont permis, sur place, d'identifier parmi eux 31 profils à même de bénéficier d'un hébergement et trois personnes en demande d'asile qui ont quant à elles été orientées vers le dispositif national d'accueil. Considérant que "les situations humanitaires ont trouvé réponse", l'État a décidé de fermer, dès ce jeudi 17 juillet à 12h, le gymnase ouvert dans l'urgence dimanche.
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"Le bâtiment devait initialement devenir une résidence étudiante, projet que l’occupation illicite des lieux a fait échouer, malgré le fort besoin sur l’agglomération caennaise" recontextualise la préfecture calvadosienne, en rappellant qu'une décision de justice "enjoignait aux occupants sans droit ni titre" de quitter les lieux avant le 1er mars 2025.
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— Sweet FM (@sweetfm.bsky.social) 17 juillet 2025 à 12:45
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