Arnage : le verger de l’espace Tertifume prend forme
Publié : 23 décembre 2021 à 19h59 par Emilien Borderie / ville d'Arnage
C’est un réaménagement complet de l’espace Tertifume qui a commencé à Arnage. Mais avec une volonté : que les lieux, certes dédiés à la promenade et au jeu, soient au maximum favorables à la biodiversité.
Coincé entre l’avenue Nationale et la ligne ferroviaire, traversé par le Roule-Crotte avant qu’il ne se jette dans la Sarthe toute proche, l’Espace Tertifume est un "écrin de verdure en plein centre-ville" pour reprendre l’expression employée par la municipalité d’Arnage, qui a décidé d’optimiser le potentiel qu’offre cet endroit : "Le projet comprend, dans la partie haute, la création d’un verger composé de pommiers et d’un mélange d’autres arbres fruitiers, nous profiterons de la partie talus pour intégrer un amphithéâtre permettant d’organiser des événements éphémères, il sera proposé de planter des arbrisseaux favorables à la nidification d’oiseaux, et la partie basse, à proximité du ruisseau, zone de déversoir nécessaire aux crues, sera mise en valeur par une nouvelle délimitation végétale faite de joncs, de saules à osier ou encore d’iris des marais" explique-t-on.
Une gestion raisonnée
Creusement, plantation, arrosage : ces derniers jours, les employés de la ville s’affairaient à mettre en terre les premiers arbres fruitiers -pommiers donc, mais aussi cerisiers et poiriers-. L’espace Tertifume comptera également des châtaigniers, des charmes, des sureaux... Prochainement, "des tables, avec emplacement pour fauteuils, et des bancs seront installés pour un environnement plus accueillant et agréable à la détente" indique la collectivité, de même qu’une zone pour enfants améliorée "en conservant le jeu existant auquel s’ajoutera un damier géant en bois en adéquation avec le milieu naturel" : si les lieux seront à terme en grand partie réaménagés, "la gestion se voudra raisonnée, avec notamment des chemins de promenade créés par les tontes et la mise en place d’une zone de protection, à l’étude, avec la Ligue de protection des oiseaux" promet-on.