Au Mans, la Police ferroviaire autorisée à sévir sur le parvis de la gare, côté sud
/medias/l0xJtCR5nG/image/Gare_du_Mans_parvis_c_t__sud_mai_20251748463699869.png)
Modifié : 28 mai 2025 à 22h26 par Emilien Borderie / crédit photo : Corentin Allain
A partir de la mi-juin, les agents de la "Police ferroviaire" seront autorisés à intervenir au-delà des portes de la gare du Mans, côté sud. De la même manière qu'ils peuvent le faire depuis trois ans déjà, côté nord.
C'est du bon sens, mais il aura fallu attendre un vote en conseil communautaire, ce mercredi 28 mai, pour que les choses soient officialisées : à compter du 15 juin, la "SUGE", autrement dit la Police ferroviaire qui opère dans les trains et les établissements de la SNCF, sera autorisée à procéder à des interpellations sur tout le parvis de la gare du Mans, côté sud. On ne le sait pas forcément, mais jusqu'à maintenant, un contrevenant ne peut être apréhendé au-delà d'un mètre après être sorti de la gare : c'est ensuite "chasse gardée" pour la Police nationale.
Une convention de "superposition"
Le Mans Métropole et la SNCF signeront en ce sens, et comme c'est déjà le cas depuis 2022 pour le parvis de la gare mais côté nord seulement, une convention dite de "superposition" : sur les quelque 800 mètres carrés de l'espace public situé entre la gare côté sud et la voirie, les agents de la sûreté ferroviaire seront désormais tout autant compétents que ceux de la police "classique". Et ce, pour une durée de dix ans, avec l'aval de la préfecture de la Sarthe et des services du tribunal judiciaire du Mans, sans qu'aucune des parties ne verse d'indemnités à l'autre.
Satisfaction côté nord de la gare
S'agissant du parvis nord, la mise en œuvre de la première convention "a montré la pertinence de ce partenariat dans le cadre de la sécurité des personnes et des biens" assure la collectivité. Reste à voir s'il en sera de même de l'autre côté : dans les trois mois qui s'écouleront après l'entrée en vigueur, un comité de suivi se réunira au moins une fois, puis chaque année au minimum, dans la foulée. L'accord pourra être abrogé à tout moment, pour peu que la décision soit signifiée au minimum trois mois à l'avance.