Blois : "Contre l’antisémitisme et pour la République"

450 personnes se sont réunies à Blois ce dimanche 12 novembre.

12 novembre 2023 à 20h52 par Nicolas Terrien

Le mouvement initié par les présidences du Parlement a été relayé ce dimanche 12 novembre dans la capitale du Loir-et-Cher, avec 450 personnes devant la préfecture.

"Il n’y a pas d’ambiguïté. L’antisémitisme n’est pas qu’un affront à une communauté. Il représente aussi une attaque directe contre les principes qui nous unissent en tant que nation" : au micro dans l'après-midi de ce dimanche 12 novembre, Catherine Lhéritier. La présidente de l’association des maires de Loir-et-Cher s’est faite porte-voix de l’initiative lancée en commun par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher. 450 personnes -selon la police- ont répondu à cet appel, brandi comme un rempart face à une recrudescence des actes antisémites en France. "Ça fait des années qu’on le constate, et ce rassemblement montre la nécessité de réagir de la part des forces républicaines" indique Hervé Ménager, porte-parole régional du PRG. En incluant le RN dans ce cercle ? Ses représentants locaux élus à la région étaient présents à Blois, dont Michel Chassier pour qui l’accusation d’antisémitisme de son parti "n’est pas sérieuse". "Si le Front National avait été un parti antisémite, il aurait été interdit depuis longtemps".

Ecoutez le reportage de Nicolas Terrien :
Nicolas Lierre, artiste - Evelyne, retraitée - Guy, élu communal.

Un élu, une retraitée, une artiste...

A Blois ce dimanche après-midi, beaucoup d’élus se sont mobilisés, et la plupart ont arboré leur écharpe tricolore. A l’image de Guy Vasseur : "Je me sens concerné par cette question en tant que maire et en tant que citoyen" explique l’édile de la commune de Sambin -près de mille habitants-. Et si -heureusement- aucun acte antisémite ou islamophobe n’y a été relevé, l’élu se dit préoccupé par ce contexte pesant, tant sur le plan géopolitique que sur le volet social. C’est "en simple retraitée" qu’Evelyne a rejoint le rassemblement blésois, pour "appeler à la tolérance". "Tout au long de ma vie, j’ai eu la chance de vivre dans des pays où mes choix étaient respectés. J’aimerais que ça dure comme ça"... Non loin de là, Nicole Lierre aspire à des jours meilleurs. La poétesse blésoise impliquée dans le Mouvement pour la Paix est là "par humanité". "Quand je pense à tous ces enfants qui souffrent, ça me remue". Le matin-même un autre rassemblement a réuni 210 personnes place Lorjou à Blois pour "exiger un cessez-le-feu à Gaza".

Témoignages recueillis par Nicolas Terrien :