Blois : la ville teste des ordinateurs Linux dans des écoles
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Modifié : 14 novembre 2025 à 14h43 par Bastien Bougeard
Depuis le mois d'octobre, la ville de Blois expérimente l’utilisation d’ordinateurs fonctionnant sous un dérivé de Linux, afin d’anticiper la fin des mises à jour de "Windows 10". Le test doit durer jusqu’à la fin de l’année scolaire.
La ville de Blois va-t-elle bientôt fermer la "fenêtre" ? Ou plutôt renoncer à utiliser les systèmes d’exploitation Windows dans ses écoles ? Depuis le mois d’octobre, la municipalité teste un nouveau dispositif : des ordinateurs équipés de PrimTux, un système d’exploitation libre, un dérivé de Linux spécialement conçu pour le monde éducatif. Trois écoles participent à l’expérimentation, lancée peu après l’annonce par Microsoft de la fin du support technique de Windows 10.
Plus de la moitié du parc concernée
La mesure a un impact concret sur le matériel informatique des écoles blésoises : "55% de notre parc partirait à la poubelle si nous ne faisions rien" explique Francis Béguet, directeur du numérique de la ville. Il s’agit d’ordinateurs qui ne peuvent pas migrer vers Windows 11, et qui deviendraient donc plus vulnérables aux cyberattaques et moins performants. La municipalité mène donc, sur la base du volontariat, cette expérience avec PrimTux : "un système d’exploitation créé par un enseignant passionné d’informatique et pensé pour l’école" précise-t-il.
Un système conçu pour les élèves
Les applications disponibles sont directement orientées vers l’apprentissage : carte interactive pour situer les régions françaises, jeux sur les fractions, outils de lecture ou de calcul mental... "Il existe des logiciels pour les élèves de la maternelle au CM2, ainsi que des outils destinés aux enseignants", poursuit Francis Béguet. Si l’expérimentation s’avère concluante, PrimTux pourrait être généralisé à l’ensemble des écoles blésoises. À la clé, une économie estimée à 270 000 euros : "Un ordinateur neuf coûte environ 600 euros. Or, nous en comptons 450 dans les écoles de la ville", souligne le responsable. Reste à voir si tester, c’est adopter. D’autres communes du Centre-Val-de-Loire, comme Saint-Amand-Longpré, Saint-Georges-sur-Eure ou Saint-Germain-des-Bois, ont déjà franchi le pas.
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